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La littérature, le snobisme du luxe.

L’hyper-digitalisation fait paradoxalement resurgir d’anciennes tendances en lien avec la littérature comme référence pour la publicité haut de gamme (calligraphie et papiers par exemple). Plus Twitter et Facebook occupent une place importante dans notre quotidien, plus stylos et encres deviennent des objets sacrés dans lesquels de nombreuses marques de luxe investissent. A quels enjeux répondent les marques de luxe en utilisant la littérature comme outil d’influence ? Retour sur un nouveau phénomène qui place la littérature au cœur de la publicité de luxe.

Médias

Le smartphone peut-il rendre heureux ?

« Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. […] C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu’à ceux qui se tuent et qui se pendent. »

Pascal, dans cet extrait des Pensées (1670), affirme une vérité qui rejoint le bon sens: le bonheur est la fin de toutes nos actions, peu importe le moyen. Qui, en effet, ne choisirait pas le bien-être face à la souffrance, quelle que soit la situation ?
Pour le philosophe, toutefois, seule la foi en Dieu permet d’atteindre un bonheur durable et véritable. Mais Pascal n’a vécu ni l’avènement du smartphone, ni la création de la psychologie positive. Or l’association de ces deux tendances apporte, à en croire certains, une solution pour tous à l’éternel problème de la quête du bonheur.

Flops, Publicité

Gillette ou le questionnement du « feminism washing »

« Est-ce vraiment ce que l’homme peut être de mieux ? Vraiment ? Nous ne pouvons pas l’ignorer. Cela dure depuis trop longtemps. Nous pouvons en rire, donner les mêmes excuses. ‘Les hommes seront toujours des hommes’. Mais des choses finissent par changer. Dites juste ce qu’il faut. Agissez quand il le faut. Certains le font déjà. Certains font de grands gestes, ou des plus petits. Mais ce n’est pas suffisant. Parce que les garçons qui nous regardent aujourd’hui seront les hommes de demain. »

Ce joli laïus provient de la dernière publicité Gillette. Une campagne qui fait polémique, mais pourquoi donc le féminisme dans les médias horripile-t-il à ce point certains hommes ?

Agora, Com & Société

La consultation en ligne, révélatrice d’une France toujours aussi critique mais peu investie ?

Le 15 décembre dernier, le CESE (conseil économique, social et environnemental) a lancé, comme réponse partielle aux manifestations des gilets jaunes, une consultation en ligne avec pour objectif de recueillir leurs revendications dans l’attente du grand débat national. La consultation couvre des sujets tels que les inégalités sociales, la justice fiscale, les inégalités territoriales, le pouvoir d’achat, la participation des citoyens ainsi que la transition écologique. Clôturée ce 4 janvier, les résultats ont néanmoins de quoi surprendre…

Société

Le street art, colporteur de messages

Vous connaissez évidemment Banksy et son lanceur de fleurs ou encore M.Chat et ses innombrables dessins de chat jaune souriant. Mais connaissez-vous le but ultime de ces œuvres urbaines ? Le street art se veut accessible aux yeux de tous et utilise cette visibilité pour véhiculer bien plus que du divertissement. En se jouant de l’espace public, le street art choisit de décrocher les yeux des passants, rivés sur leur téléphone, dans le but de leur ouvrir l’esprit sur certaines problématiques sociétales.
Depuis son invention, le street art s’engage et milite pour dénoncer les méfaits de notre société et leurs conséquences sur notre quotidien. Tout comme de nombreuses ONG, l’art urbain tente de sensibiliser les citoyens du monde ; ici, les artistes brusquent les promeneurs avec une simple image.
Le street art a-t-il donc le pouvoir d’être un moyen alternatif qui donne accès aux informations sérieuses telles que des problèmes politiques, économiques, environnementaux, etc. ?

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Agora, Com & Société

Tous des bras cassés

 

 

Fun fact: un hélicoptère dans la cour de l’Elysée
Sueurs froides au sommet de l’Etat et comme une atmosphère de révolte partout en France, notamment à Paris. Un hélicoptère était prêt « au cas où », samedi 8 décembre, à décoller de la cour de l’Elysée pour emmener Emmanuel Macron vers des contrées plus sûres et loin, très loin du jaune. À croire que les 600 personnes mobilisées autour du palais — gardes républicains, policiers, gendarmes — n’auraient pas suffit à calmer les craintes de notre jeune président. Événement assez similaire à la « fuite de Varennes » lorsque, dans la nuit du 20 au 21 juin 1791, une berline lourdement chargée du roi Louis XVI et de ses péchés s’éloignait discrètement de Paris en pleine Révolution. Prendre ses jambes à son cou avant que ce dernier ne soit coupé : tel est donc l’enseignement des deux chefs d’Etat. Mais il y a toutefois une nuance entre les deux personnages : quand Louis XVI avait l’humilité de se prétendre seulement monarque absolu, Emmanuel Macron parade en dieu de l’Olympe. Alors comment croire encore en notre Jupiter national qui, comme un roi du XVIIIe siècle, voudrait fuir la fureur du menu peuple ?

Com & Société, Invités

Stickers de fruits : du design caché au quotidien ?

Les stickers collés sur les fruits font partie de ces éléments familiers que l’on a perdu l’habitude d’interroger ou de regarder. S’il s’agit d’une étiquette ordinaire à vocation pratique pour une majorité de personnes, il est pour d’autres un objet à haute valeur affective. Utilisés par les producteurs pour rendre identifiable leurs marchandises, nombreux sont ceux qui en font la collection, rejoignant ainsi la communauté des « légufrulabélophiles » (les collectionneurs d’étiquettes de fruits et légumes). Divers usages autour de ces stickers ont ainsi émergé du côté des publics et le numérique a permis le développement de nouvelles pratiques.

Com & Société

« KEEP IT SIMPLE », à l’heure où les Français ne vous comprennent plus

Selon une récente étude menée par le cabinet Occurence, sur 1059 Français âgés de 18 à 65 ans, 41% se trouvent régulièrement confrontés à des contenus éditoriaux dont ils ne comprennent pas la signification. « Les agences et les annonceurs parlent sans cesse d’accessibilité et de fluidité mais ils oublient souvent que ces propriétés s’appliquent aussi au langage qui est un bien commun mais qui n’est pas forcément partagé de la même manière par tout le monde », souligne Assaël Adary, directeur d’Occurrence. « Cette étude nous a permis de comprendre ce que sous-entendaient les résultats de nombreuses enquêtes effectuées depuis vingt-quatre ans, à savoir l’absence de clarté des écrits des entreprises », ajoute-t-il.