Nouvelles rhétoriques des corps en temps d’épidémie
Marques et greenwashing : quand la fast fashion verdit ses discours
Emily in Paris: abuser des clichés pour mieux buzzer ?
La cancel culture, entre liberté d’expression et non-communication
Instagram est-il un tremplin politique? Quand les internautes dénoncent le scandale des Ouïghours
La rhétorique de l’affiche en temps de guerre (sanitaire)
L’affiche, réalisée par Mathieu Persan, illustrateur de presse, a fait le tour des réseaux sociaux en un temps record, relayée par plusieurs personnalités très suivies comme Angèle et Pierre Niney. Le dessinateur s’est étonné de la viralité de son affiche et explique dans Marie Claire qu’elle a une visée pédagogique, de par son message simple et audible auprès du plus grand nombre. Il dit notamment que « pour une fois, l’inaction est la meilleure action. Si ce message peut être aussi efficace qu’une communication du Premier Ministre, tant mieux ! ». Ainsi, cette affiche agit comme un discours politique et il semble intéressant de l’analyser…
Fact-checking, fake news et faux fact-checking
Il a commencé à sévir en décembre 2019 et ne cesse de faire parler de lui. Dans cet article, on ne vous dira pas qu’il faut vous laver les mains vingt secondes. Dans cet article, on ne vous donnera pas non plus les astuces pour fabriquer son gel hydro-alcoolique (on vous déconseille). On ne vous conseillera pas non plus d’aller vider le stock des pâtes Panzani (cf Roland Barthes) ni celui du papier toilette.
Dans cet article, on vous fera un petit fact-checking autour de quelques rumeurs qui pullulent sur les médias, de quoi interroger notre rapport au vrai et au faux.
Les fake news qui ont circulé ces derniers temps nous ont envahi, nous ont, peut-être, nous aussi, trompés. Il est alors important de revenir sur certaines d’entre elles et de voir à quel point elles sont contagieuses (sans mauvais jeu de mot).
Publicité et végétarisme : une communication à double tranchant ?
Les vegans sont-ils en passe de dominer le monde ? Le journal The Economist avait prévu que l’année 2019 serait celle du véganisme, avec la tendance d’un mode de vie de plus en plus végétal. De nombreuses études le démontrent : la production de viande, à travers l’élevage et les transports, est aujourd’hui l’un des facteurs principaux du réchauffement climatique, et la première cause de la déforestation. Selon le rapport de la F.A.O,, la production de viande (65 milliards d’animaux chaque année) est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre. Voilà pourquoi le steak haché est devenu sujet de société. On comprend pourquoi 35% des Français déclarent avoir réduit leur consommation de viande en 2018, après la naissance des premiers mouvements vegans et abolitionnistes, au début des années 2000.
Quel packaging pour demain ?
En moyenne, nous utilisons et jetons tous 5 packagings par jour : qu’on le veuille ou non, nos vies sont désormais empaquetées. Premier média de la marque, le packaging est une des rares représentations tangibles de celle-ci et son porte-parole dans la première interaction avec le chaland. Il est enfin le témoin de la confrontation entre le produit et le consommateur durant l’épreuve de réalité pendant laquelle il s’assure que le contrat de marque est bien respecté (la lessive Ariel m’a-t-elle permis d’éradiquer ma tâche tout en préservant la couleur du vêtement ? Ma semaine de vacances au Club Med a-t-elle accru mon sentiment de bien-être ? Etc.).