Archives

Le « connected commerce » tu vivras & utiliseras !

Sans en avoir forcément conscience, nous entrons aujourd’hui dans une « nouvelle ère » : celle du commerce connecté !
L’arrivée des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ont transformé notre regard, notre mode de vie. Nous sommes parfois malgré nous devenus des « individus cross-canaux », toujours affairés sur nos Smartphones, tablettes et autres. Nos habitudes ont évolué, nous naviguons perpétuellement dans un monde « online » & « offline ».
Cette digitalisation, de plus en plus présente, dans nos sociétés et nos usages n’est pas sans conséquences, et ce notamment pour les marques.
Mais pour comprendre ce changement et en venir à l’arrivée du commerce connecté, permettons-nous en premier lieu quelques explications.
  Le panoptisme, même dans la consommation ?
Michel Foucault, dans son ouvrage Surveiller et Punir, publié en 1975, nous amène à nous poser la question de la transparence et propose le concept de « panoptisme » ; postulat que notre société est une société du spectacle mais aussi et surtout de la surveillance.
Autrement dit, c’est l’idée que les individus se trouvent observés, surveillés par des instances qui produisent de la connaissance sur eux-mêmes.
Aujourd’hui ce concept est encore vrai, on peut facilement le comparer au « Big Data » et aux marques qui récoltent toujours plus d’informations sur ses consommateurs, et ce, toujours pour mieux les connaître et mieux cibler leurs produits.
Cependant avec l’avènement d’internet, on pourrait dire qu’une logique « contre panoptique » s’est mise en place : les consommateurs ont, eux aussi, accès aux informations.
Il est désormais très simple d’aller comparer des produits entre eux, tant sur leur qualité que sur leur prix, de laisser un avis dessus, etc.
Cet accès à l’information a transformé notre comportement en tant que consommateur, nous sommes devenus plus exigeants, nous nous renseignons, nous évaluons et nos possibilités d’achat sont désormais géographiquement décloisonnées.
L’attitude « cross-canal »

Nos habitudes et nos usages se sont donc modifiés et ont évolué avec l’avènement des NTIC : nous avons dorénavant une attitude « cross-canal ».
Ainsi, le secteur du commerce se voit bouleversé, faisant face à des consommateurs qui jonglent de plus en plus avec les différents canaux offline et online, tant pour s’informer que pour acheter.
Nous sommes passés d’un processus d’achat « simple », une seule visite en boutique, à un processus d’achat beaucoup plus complexe qui implique par exemple de s’informer en magasin avant d’acheter en ligne, notamment pour bénéficier de la dernière promo, ou inversement.
Nous sommes devenus beaucoup plus versatiles, imprévisibles auprès des marques, mais aussi beaucoup plus difficiles à contenter, demandant que notre expérience consommateur soit toujours plus poussée, toujours plus stupéfiante.
Le commerce connecté : au carrefour du commerce traditionnel et de l’e-commerce
Les marques ont été déstabilisées par cette nouvelle redistribution de l’asymétrie sur leurs marchés. La concurrence n’est plus « physique », un quartier, une zone commerciale, mais est devenue augmentée, virtuelle, ce qu’on appelle le fameux « à porté de clic ».
Avec ces nouveaux usages, le monde marchand se modifie, se complexifie et les marques l’ont bien compris. On remarque ainsi petit à petit une nouvelle transformation de ce monde, celui d’un monde plus ouvert, celui du commerce connecté !
Le commerce connecté immisce le digital dans le réel, en point de vente, mais surtout interagit avec les différents canaux pour offrir une expérience d’achat homogène d’un canal à l’autre et faire entrer en cohérence le « online » et le « offline ».
La frontière artificielle entre e-commerce et commerce s’estompe, les consommateurs de demain ne connaîtront pas cette dichotomie entre l’achat en ligne et l’achat en magasin, ils ne prendront que les bons côtés de chacun. Magasins physiques et virtuels seront de plus en plus connectés entre eux, et connectés sur l’extérieur, créant une nouvelle approche et une nouvelle proximité avec les consommateurs.
La vidéo ci-dessous montre le potentiel qu’offre le commerce connecté, avec une expérience consommateur toujours plus grande, toujours plus « connectée » et surtout toujours plus personnalisée !

Ne reste plus au consommateur qu’à faire son choix sans se laisser emporter par toutes les possibilités qui lui sont “offertes”.
Adeline Reux
 
Sources :
@wt.be

1
cyber-sécurité
Flops

La course à la cyber-sécurité, une quête sans fin

 
 
« Grâce à la liberté des communications, des groupes d’hommes de même nature pourront se réunir et fonder des communautés. Les nations seront dépassées. » Nietzsche
 Le développement des nouvelles techniques de l’information et de la communication a marqué un tournant dans notre façon de communiquer.
Accélération des échanges, diminution de la temporalité, nos médias sont dorénavant immédiats, au point qu’aujourd’hui, un sentiment d’ubiquité nous anime. Le terme ATAWAD, cher à Xavier Dalloz prend alors tout son sens : « AnyTime, AnyWhere, AnyDevice ».
Cette ubiquité n’a aujourd’hui plus de limites, et va au delà de la « simple » communication planétaire pour rejoindre celle de l’intrusion, de la surveillance. Il est fini le temps des solitudes électroniques.
Que ce soit dans le domaine du privé ou celui de l’entreprise, de nombreuses actions sont mises en place pour faire face à ces intrusions non désirées, à cet espionnage d’un nouveau genre, tout droit sorti du 1984 de George Orwell.
Cette intrusion se traduit de manière différente qu’il s’agisse d’une organisation, d’un Etat ou alors simplement d’une personne privée.
Aujourd’hui, il est facile d’écouter un téléphone portable. Les intrusions dans la vie privée des personnes et des entreprises sont considérables. Nos systèmes électroniques ne sont pas entièrement fiables.
Récemment, 100 millions de cartes de crédit  et de comptes bancaires ont été piratés en Corée du Sud déclenchant un scandale dans le pays. De manière semblable, il y a un mois la majorité des cartes de crédit à Bruxelles ne fonctionnait plus. Ce genre d’exemples laisse place aux idées les plus folles, quand on sait que notre identité numérique implique que nous dématérialisions de plus en plus d’éléments de notre communication quotidienne.
D’un côté, les États ont un rôle important à jouer, puisqu’ils sont des régulateurs. Ils peuvent instaurer de nouvelles règles de fonctionnement.
Sur le plan de la sécurité des données, la France reste un des Etats les plus performants, que ce soit avec l’aide de Thales, ou encore celle d’Amesys dans le cadre du développement de système à capacité cryptologique. Pourtant, on apprenait il y a peu que la France faisait partie du plan de la collecte massive d’écoutes de l’Agence de Sécurité Nationale des Etats-Unis (NSA).
Sur un tout autre plan, les applications telles que Viber, Skype, Lien permettent de passer des appels audios par le biais d’Internet, rendant caduque une mise sur écoute. Mais n’importe quel individu ayant les connaissances suffisantes peut avoir accès, par exemple, au serveur tiers et prendre pleine possession des données des utilisateurs ; c’est d’ailleurs ce qu’ont connu dernièrement Orange et Snapchat pour ne citer qu’eux.
Aussi, de véritables outils pour Smartphones se développent, comme TrustCall, qui, moyennant une certaine somme mensuelle, permet de rendre la totalité des communications téléphoniques cryptées.
Plus loin encore, la société BlackPhone met à disposition un téléphone « anti-NSA » au prix d’un Iphone, permettant de chiffrer directement les communications et détruisant la totalité des informations du téléphone lors d’une intrusion.
Qu’ont ces outils en commun ? Leurs failles. Ils ne permettent pas une protection totale, ils font barrage jusqu’à un certain point,  à commencer par ce téléphone « anti-NSA » qui ne permet pas d’empêcher la collecte de métadonnées de connexion, qui s’opère au niveau du réseau.
Si certains tendent à croire que le manque de solutions à ce problème d’intrusion au niveau de l’Etat est de l’ordre d’un conflit générationnel, ce n’est pas totalement véridique.
C’est une remise en question globale sur la manière dont nous utilisons ces nouvelles technologies de la communication et de l’information qui doit être effectuée ; une prise de conscience de ce qu’est le réseau, non dans sa forme positive qui est celle de la multiplication des échanges, mais dans sa forme intrusive, qui est celle de l’interconnexion.
Il ne faut pas oublier que ces outils développés par l’homme et pour l’homme évoluent chaque jour, et la recherche d’une confidentialité totale est une quête illusoire et irrémédiablement sans fin.
 Romain Souchois
Sources :
01net.com
Lemonde.fr
Crédit photo :
Media.melty.fr

1