Jean-Michel Aphatie parle aussi communication
Journaliste politique, éditorialiste et animateur aux côtés de Maxime Switek d’ Europe 1 Midi du lundi au vendredi de 12h à 14h, Jean-Michel Aphatie a répondu à nos questions après la conférence organisée par Débattre en Sorbonne le 25 novembre. Il nous donne sa vision de la communication à travers le prisme de son métier.
Dans cet entretien un peu improvisé, Jean-Michel Aphatie commence par parler des rapports entre communication et journalisme. Il explique que « Le journalisme c’est essayer, par des questions, d’accoucher d’une certaine forme de réalité. » Il esquisse une vision de la communication qui est concentrée sur le travail effectué, par exemple, par les hommes politiques avant une interview ou une déclaration. Ici la communication s’apparente à un calcul pour arriver à des fins.
M. Aphatie explique que la place de la communication dans la vie politique n’a rien de nouveau, c’est un phénomène ancien, il en vient même à citer Jules César, Louis XIV et Napoléon ! « La communication c’est quelque chose qui accompagne l’action depuis la nuit des temps ». Pour les journalistes, être en contact avec le service communication de l’Elysée, c’est une nécessité. Et l’efficacité de ce service dans sa capacité à mettre en relation avec les acteurs de l’Elysée est révélateur de toute l’organisation « de la maison ».
Jean-Michel Aphatie se lance dans une définition : « Un bon journaliste politique, c’est quelqu’un qui dit ce qu’il sait et quand il ne dit pas, il sait pourquoi il ne le dit pas. Il ne le dit pas pour les bonnes raisons. » Reste à savoir quelles sont ces « bonnes raisons », il parle aussi d’un pacte de confiance entre les journalistes et « ceux qui les achètent ». Encore faut-il savoir si on parle là des auditeurs ou des annonceurs …
FastNCurious remercie Antoine Gagnaire et Débattre en Sorbonne.