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Les Incels, une réelle idéologie de la misogynie, favorisée par internet

Les incels : qu’est-ce que c’est ?  In – cel : contraction de involuntary et de celibate, en français “célibataire involontaire”. Vous l’aurez compris, aujourd’hui, Fast N Curious s’attaque aux fameux incels, ces individus masculins qui, sur Internet, relâchent une vague de haine envers les femmes. Sous prétexte de ne pas réussir à avoir des relations affectives et/ou sexuelles avec celles-ci, les incels les critiquent, font la promotion de la violence envers elles, et tiennent des propos extrêmement misogynes. Actuellement, on en compte plusieurs dizaines voire centaines de milliers, même s’il est difficile d’estimer parce que cette communauté est majoritairement présente sur le web. Si FastNCurious a déjà exploré un sujet similaire sous l’angle du marketing d’une figure masculiniste, Andrew Tate (article ici), nous souhaitons avec cet article explorer le sujet sous un autre regard.  Ainsi, nous voulons montrer de quelle manière internet favorise cette idéologie de la misogynie
© Bilal Berkat
Com & Société, Médias, Politique

La représentation différée des réfugiés de guerre dans les médias : exemple de la Syrie et de l’Ukraine

Si aucun média n’a pu passer à côté de la situation urgente en Ukraine et que l’Europe entière s’est mobilisée pour aider les réfugiés fuyant l’invasion russe, les réactions n’ont pas toujours été si efficaces et bienveillantes envers l’ensemble des réfugiés de guerre. En effet, d’après Matthieu Tardis, responsable du Centre migratoire et citoyennetés de l’Ifri, « On parle des conséquences migratoires des guerres lorsqu’elles sont susceptibles de nous concerner en Europe ». Face à la question d’une représentation différée des réfugiés de guerre dans les médias, l’exemple de la Syrie confronté à celui de l’Ukraine nous semble cohérent.
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#Metoo, #balancetonbar, à l’ère du féminisme des hashtags et des réseaux sociaux

En 2017, un hashtag prend de l’ampleur aux Etats-Unis, puis dans le monde entier, pour symboliser finalement le début d’une ère : #Metoo. Lancé suite aux scandales de harcèlements et d’agressions sexuelles par le producteur de cinéma américain Harvey Weinstein, il a ouvert, depuis sa création, la porte aux témoignages et lancements d’alerte au sein de la communauté féministe. Leur point commun ? Le moyen de diffusion, et surtout la forme. Les réseaux sociaux, et tout particulièrement la plateforme Twitter, sont devenus les vecteurs privilégiés d’une nouvelle parole, matérialisée par l’usage du #. Entre 2017 et 2018, #MeToo et #BalancetonPorc comptabilisent ainsi à eux seuls respectivement 17,2 millions et 930 000 tweets. Des chiffres vertigineux qui visibilisent une réalité jusqu’alors tue, et donnent, enfin, la parole aux victimes de violences sexuelles et sexistes.
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Instagram est-il un tremplin politique? Quand les internautes dénoncent le scandale des Ouïghours

Le 1er octobre 2020, vous ne l’avez sûrement pas raté, Instagram est devenu bleu. Sous l’impulsion d’un eurodéputé français, des dizaines de milliers d’utilisateurs ont montré leur solidarité envers les Ouïghours, une minorité musulmane persécutée et déportée dans l’est de la Chine, dans la province du Xinjiang. Retour sur une manifestation en ligne qui a secoué le monde médiatique et politique.
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Médias, Politique

Contrer la désinformation: Trump VS. médias aux dernières heures de sa campagne

Y-a-t-il eu censure lors de la présidentielle américaine 2020 ? C’est à la télévision et sur son compte Twitter que Donald Trump a tenté, la semaine dernière, de remettre en cause sa défaite en criant au complot. Alors que ses accusations de fraudes électorales étaient en passe de mettre à mal l’intégrité du scrutin américain, des chaînes d’informations et réseaux sociaux ont tenté d’endiguer ces contre-vérités. À coup de fact-cheking, de modération, de signalements, quel rôle les médias ont-ils eu dans la préservation de la démocratie et du bon déroulement de l’élection ? 
Politique

Le politique influenceur : lorsque Emmanuel Macron investit Snapchat

Le 7 novembre 2019 dernier, Emmanuel Macron prenait la parole sur le harcèlement scolaire et ce de manière peu conventionnelle. Cravate au cou, veste fermée, regard droit, le président casse les codes de l’intervention publique et politique en investissant le célèbre réseau social au fantôme jaune : Snapchat. Une façon originale de réinventer le discours politique et de faire du politicien un véritable influenceur 2.0.

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Face au Sénat, l’attitude énigmatique de l’ex chargé de mission dans la sécurité du président de la République et mis en examen, Alexandre Benalla

La stratégie de Benalla a évolué.  Désormais, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron admet une « erreur » dans l’utilisation de ses passeports diplomatiques. Cependant, il demeure tout de même flou sur ses relations avec l’Élysée et nie toujours son implication dans l’affaire d’un contrat qu’il aurait négocié avec un oligarque russe -réputé proche de Vladimir Poutine- alors qu’il travaillait encore à l’Élysée. L’ex collaborateur du président serait salarié de cette société russe, pour une somme de 12 000 € mensuels.

Agora, Com & Société, Politique

Le divorce des Républicains et d’Alain Juppé, que reste-t-il de la droite de Chirac ?

Alain Juppé, maire de Bordeaux et ancien premier ministre de Jacques Chirac, a désormais mis fin à quarante-deux années d’adhésion au parti de droite. Il avait affirmé à plusieurs reprises ne « plus être en accord avec la ligne de l’actuel président des Républicains, Laurent Wauquiez », soit une « droite qui s’assume ». Si son départ n’est donc pas surprenant, il relance la polémique du virage des Républicains vers une droite de plus en plus clivée.
Le départ de l’ancien premier ministre s’explique par deux grands faits. D’une part, la vision et la personnalité de Laurent Wauquiez, avec qui Alain Juppé n’aura jamais trouvé d’atomes crochus. D’autre part, la fin du gaullisme historique des Républicains au profit d’un certain populisme ainsi que le désaccord quant à la question européenne. FastNCurious vous donne des éléments d’explication sur ce sujet qui fait débat sur la scène médiatique.

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Entretien avec Arnaud Benedetti : analyse contemporaine de la com’ politique

Arnaud Benedetti est professeur associé à Sorbonne Université, ex-directeur de la communication de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), du CNES (Centre national d’études spatiales) et du CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Il a publié dernièrement Le coup de com’ permanent (édition du Cerf, 2018) dans lequel il détaille les stratégies de communication d’Emmanuel Macron.

Ces dernières semaines, les gilets jaunes secouent l’actualité : ils sont au centre de tous les ronds-points de tous les médias et de toutes les discussions, poussant le gouvernement à réagir. Lundi 10 décembre, Emmanuel Macron s’est exprimé sur TF1 après plusieurs semaines de silence. Le « Prince jupitérien » y  présente les concessions qu’il entend accorder aux Français dès 2019, se plaçant ainsi directement dans le domaine de l’action. Pourtant, selon l’historien de la communication Arnaud Benedetti, la politique d’Emmanuel Macron se définit finalement plus par son style que par les actions qu’il prétend mener. Nous l’avons rencontré dans son bureau à l’Académie de Médecine pour qu’il nous livre son analyse de la communication du Président qu’il décrit notamment dans son dernier livre, Le coup de com’ permanent,  publié en avril 2018 aux éditions du Cerf.