Campagne pour Lyon en 4x3 dans Paris 2012
Politique

Et vous, vous voulez Metz ou only Lyon ?

 
Voici des affiches du métro parisien que vous avez pu voir, revoir ou que vous allez découvrir sous peu lors de votre trajet quotidien.
Leur point commun ? Ces affiches ne vantent pas les mérites d’un produit régional ou d’une richesse culturelle à découvrir lors d’un petit voyage en province. Elles sont là pour faire la promotion de deux villes pour elles-mêmes, ici Metz et Lyon.
La campagne pour la ville de Metz a commencé en 2010, et ce n’était pas de la rigolade ! Derrière tout ça se tient un plan média qui lui a tout de même valu de remporter le prix des communicants publics 2010 des collectivités territoriales ! (Agence Souple/hop!)
Avec la mise en place du TGV Est, et l’inauguration du Centre Pompidou, Metz avait là un coche à ne pas louper, une occasion unique pour casser son image de ville provinciale à la traine.
Ils ont alors sorti le grand jeu : les slogans décalés, la vidéo humoristique, et le buzz sur les réseaux sociaux, qui va avec.
En 2011, Ils remettent le couvert avec « une saison 2 ». Rien que dans le choix de ce terme, cette deuxième vague d’affiches s’inscrit dans la tendance du moment : la temporalité et les histoires. Mais ce n’est pas qu’un joli mot mis sur une série d’affiches puisque la saison 2 suit effectivement la saison 1 (la femme qui n’a pas eu son job à Metz décide coûte que coûte d’y aller – la malheureuse). Sur le site JeveuxMetz.com, on retrouve maintenant des histoires de personnes nouvellement ou anciennement installées à Metz. Bref, storytelling quand tu nous prends…
Maintenant, je suis curieuse de connaître le titre de la saison 3 !
Plus récemment, trois affiches vantent la ville de Lyon dans les stations du métro parisien (agence de communication lyonnaise MMAP – lyonnaise, évidemment). La campagne, initiée par OnlyLyon, tente de convaincre les parisiens de venir passer un petit week-end dans le sud-est. Mais OnlyLyon, c’est bien plus que la simple signature de l’Office du tourisme…
Il y a 6 ans, les dirigeants et les institutions lyonnaises ont compris que leur ville en avait dans le ventre et que le tout était de se faire connaître.
Ils avaient un bon produit, un nom connu, il ne leur manquait qu’une marque! OnlyLyon est née[1]. Le but est alors de ressembler les principaux acteurs économiques de la ville pour apporter une visibilité internationale à la métropole lyonnaise. Ainsi, OnlyLyon est un outil de marketing territorial essentiel : il permet à la ville de regrouper ses forces et de communiquer d’une seule voix face aux touristes, aux entreprises, et aux pays voisins.
En plus d’utiliser Facebook, Twitter, et l’humour, OnlyLyon a mis en place une promotion par le biais  d’ambassadeurs. Ce sont des lyonnais, des entreprises, des personnalités pour qui la règle n°1 est de promouvoir la ville.
L’image est aujourd’hui pour les entreprises une chose délicate qu’elles manient avec toute la précaution du monde. Et en ce qui concerne nos belles villes françaises, ces deux exemples montrent à quel point l’attractivité est le maître mot dans leurs objectifs.
 
Justine Brisson
Sources et crédits photo : CampagneParis© MMAP – Photo Elina Sirparanta – Lyon Tourisme et Congrès

[1] Créé par Jean-Michel Daclin  alors adjoint au maire de Lyon et vice-président du Grand Lyon délégué aux relations internationales, au tourisme et à l’attractivité du territoire

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Image du film de la sécurité routière sorti début 2012 par Publicis Consultants sur les dangers de la route
Publicité et marketing

Un conducteur choqué en vaut deux

Voici le troisième volet d’une campagne en 3 temps menée par la Sécurité Routière, toujours bien décidée à nous rendre plus responsables ! En effet, même si le nombre de tués baisse d’années en années en France, elle n’en reste pas moins un des pays les plus concernés par les accidents de la route (encore 3 970 accidentés en 2011). C’est pour cette raison que la Sécurité Routière continue son travail et investie aujourd’hui dans des campagnes toujours plus transmédia. Il est donc possible de voir un nouveau film à la télévision depuis janvier, au cinéma depuis le 1er février, ainsi que sur facebook, sur msn et sur youtube (sans parler des relais média gratuits).
Après « Insoutenable » et ses 3 millions de vue sur Youtube en 2011 :

Et le film « électrochoc » décembre dernier :

Voici donc le premier film de Publicis Consultants pour l’organisme : 45 secondes pour « réveiller les consciences » et rappeler les principales causes des accidents de la route. Ce film fait partie d’une nouvelle campagne de sensibilisation demandant à chacun d’être acteur de la sécurité routière avec ce message « Tant qu’il y aura des morts…il nous faudra agir pour une route plus sûre ». Découvrez, en noir et blanc, 45 secondes d’images réelles mêlées à des images de fictions plus poignantes les unes que les autres :

Pour soutenir le film, l’agence a également prévu un espace de dialogue sur ce site. Le tout formant une campagne numérique conséquente.
 
Marion Mons
Sources :
©Le Parisien – ©Stratégies – ©Sécurité Routière – ©Publicis Consultants – Communiqué

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Etudiants de la junior communication du Celsa en 2011-2012
Formats spéciaux

Celsiens en entreprise : quelle réputation ?

Le 6 décembre, le CELSA a organisé, avec le soutien de JCom, du BDE, et de l’Association des Diplômés, le forum des entreprises 2011 du CELSA à l’Espace Charenton – étaient présentes plus de cinquante entreprises. Le but était, comme chaque année, de permettre aux étudiants de Masters de trouver un stage ou un apprentissage, et de recueillir de précieux conseils. Le blog FastNCurious en a profité pour interroger les entreprises sur leurs rapports au CELSA et aux Celsiens.
Les entrepreneurs et recruteurs ont d’abord majoritairement répondu en mettant en valeur les qualités des étudiants.
La qualité essentielle, celle qui était dans toutes les bouches et qui fera frémir les élèves de L3 qui ont rendu leur nouvelle, c’est la dimension littéraire. Que l’on parle de « qualité rédactionnelle », de « bonne plume », ou encore de « fibre littéraire », ces mots semblent faire la spécificité de cet enseignement et surtout des étudiants.
L’autre qualité qui va avec et qu’on a souvent entendu également, est la capacité à réfléchir : on a mentionné des « têtes bien faites », de la « culture générale », des « qualités d’analyse », bref d’atouts indispensables aux travaux de stratégie. C’est pourquoi on a très souvent apprécié chez les élèves un parcours diversifié, une association de connaissances très précises et un fond culturel général important. Certaines entreprises nous ont ainsi confié qu’aux élèves d’une certaine école s’accorde souvent un certain type de stage, et que si l’on devait définir le stage ou l’emploi correspondant aux Celsiens, il s’agirait d’un poste davantage stratégique, transversal, qui comporterait une partie rédactionnelle ou nécessiterait une certaine polyvalence intellectuelle.
Les étudiants du CELSA semblent cependant présenter un défaut qui n’est pas lié à leurs capacités. Il semblerait que certains métiers de la communication soient fantasmés par les élèves : le succès du planning stratégique dépasse les potentiels emplois disponibles en France, alors que certaines filières, comme la communication en industrie, sont parfois négligées. Les présents sur le forum se souviennent de la consternation de Saint Gobain qui manquait de CV, oui qui en manquait. A croire que malgré leur budget et l’ambition de leurs projets de communication, le métier n’est pas assez attirant.
L’école en elle-même joue aussi son rôle dans les relations entre les étudiants et l’entreprise. Le CELSA en effet, semble se partager entre un enseignement académique et une formation professionnelle. L’école sculpte des élèves à double profils : avec une connaissance pointue de la communication, mais aussi une capacité remarquable à s’adapter dans le monde de l’entreprise (plus que les étudiants de Sciences Po selon certains). Chez Bouygues, par exemple, M. Venuti (chargé de Relations Ecoles) nous a dit que le CELSA pouvait être présenté comme une synthèse de l’exigence des écoles de commerce et de l’ouverture culturelle de l’université. Toutefois, dans des milieux professionnels très précis, on peut parfois déplorer un manque de connaissances strictement professionnelles : comme si avoir un double profil rendait plus difficile l’investissement dans les deux.
Il a été intéressant de voir, sur le même sujet, l’importance des options des élèves dans le choix du recrutement. Pour certaines très grandes entreprises, l’option est minoritaire dans la décision ; certains même ne les connaissent pas toutes. Les Magistères sont apparemment les plus reconnus, même si souvent tout ce que les recruteurs ont su dire a été : « c’est les plus généralistes non ? ». Ce qui est cependant très vrai, et joue comme un atout. Les CEI et les MPC, très souvent sollicités dans des entreprises de tout type, sont appréciés en raison des domaines très vastes qu’ils brassent. Les RH viennent toujours à part, comme une section indispensable : « et les RH bien sûr ». Cela est du à la spécialisation un peu plus prononcée de ces études. Quant aux médias, ils sont très spécifiquement nommés dans les entreprises qui se centrent sur la communication digitale, où la spécialité peut jouer comme un atout sur le CV, sans pour autant être relevée et identifiée comme une spécialisation à part entière de l’école. Mais globalement, l’enseignement de l‘école était perçu comme une unité, un ensemble dans lequel toutes les options comptaient et pouvaient influencer chaque élève.
Le dernier facteur qui joue dans les relations entre le CELSA et les entreprises est la réputation de l’école dans le monde du travail. Les personnes interrogées ont soulevé majoritairement trois atouts. D’abord il semble évident que, dans le milieu de la communication, le CELSA fait office de référence : une garantie de qualité, un label qui valorise de toute évidence les CV. Le second tient au statut de l’école : ce critère dépendait davantage des valeurs et des principes des personnes sondées, mais pour beaucoup, l’association avec la Sorbonne et le statut d’école publique sont cruciaux et très valorisants. Le troisième atout est la sélection. Le fonctionnement même de l’école implique une diversité impressionnante de profils et de personnalités. C’est selon certains recruteurs une qualité qui ressort chez les étudiants qui sont passés par l’enseignement du CELSA : une grande ouverture, de la curiosité, et souvent des intérêts particuliers prononcés. Chez Dagobert par exemple, il a été dit que les activités en associations ou les hobbies sont considérés comme de l’expérience déterminante, au même titre que les expériences professionnelles.
De plus Certains nous ont parlé d’un changement de réputation : auparavant, la surpopulation féminine et la localisation à Levallois/Neuilly, jouaient en défaveur de l’école. Aujourd’hui on parle d’élèves davantage dynamiques, plus performants, plus ouverts. Et même si la population à majorité féminine semble poser encore quelques problèmes pour la parité en entreprise, le CELSA sait compenser par les résultats.
En conclusion nous dirons que bien sûr, il reste des choses à accomplir par les élèves et par le CELSA. Mais jusqu’ici, l’école et les Celsiens ont parcouru un long chemin en peu de temps, et ont stimulé et entraîné beaucoup d’évolutions positives, dans l’éducation et le monde de la communication. Pour terminer sur une note positive on notera l’unanimité que l’école a faite en termes de référence scolaire, et de niveau d’enseignement.
 
Marine Gianfermi, en collaboration avec les interviewers : Romain Pédron, Thomas Millard, Marie Latirre et Ophélie Delienne.
 
Crédits photo : ©Anaïs Martin – ©Junior Communication
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Sans oublier bien sûr, ceux sans qui rien de tout cela n’aurait été possible : l’Association des Anciens Diplômés, le Bureau des Elèves, et JCom, la Junior Entreprise du CELSA.