Société

Va-t-on bientôt pouvoir tweeter son décollage?

 
Grande nouvelle pour les Américains : la FAA (Federal Aviation Administration) a rendu hier son verdict quant à une question qui se posait depuis quelques temps déjà. En effet, il sera désormais possible pour les passagers empruntant les compagnies aériennes américaines de pouvoir utiliser leur smartphone ou autres appareils électroniques (ordinateurs portables exclus) pendant le décollage et l’atterrissage de l’appareil.
Alors, pure magnanimité ou concession face à la pression de certains ? Pour beaucoup de consommateurs mais surtout pour les chefs de file du lobbying des fabricants d’électronique américains comme le géant Amazon, c’est une véritable avancée qui présente de nombreux avantages après tant d’années passées à tester la dangerosité de la chose en faisant, par exemple, « décoller des avions remplis de Kindle ». Finie, en effet, la frustration ressentie par les passagers ne pouvant pas utiliser ces appareils pendant le vol qui peut s’avérer long et ennuyeux.
Le fait qu’une telle contrainte soit à présent levée à des moments si anxiogènes représente un événement marquant qui présente toutefois quelques limites. S’il sera progressivement possible d’envoyer des fichiers par Bluetooth ou encore de jouer à des jeux, difficile cependant d’imaginer pouvoir utiliser Internet. De plus, il s’agira tout de même pour les passagers de se cantonner au mode avion, et de devoir accepter le fait que leur batterie se vide à une vitesse record.
Il n’est donc pas venu le temps des profils Facebook mis à jour en direct de la piste d’atterrissage.
La question reste à savoir pour combien de temps encore ?
 
Camille Gross