Change
Société

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Qui aujourd’hui ne connaît pas Change.org, plateforme de pétitions en ligne créée en 2007, qui s’est s’imposée sur nos réseaux et nos « pages » ? Se revendiquant elle-même « la plateforme de pétition en ligne la plus puissante du Web », Change.org répertorie les pétitions tout en permettant à chacun d’en créer et, bien évidemment, d’en « signer ».
Change.org semble ainsi avoir pris acte de l’impossibilité aujourd’hui de passer à côté des réseaux sociaux et d’Internet. Fort de ce constat, le site adapte l’engagement pétitionnaire à l’écran, permettant ainsi une large diffusion et une rapidité d’action (en « un clic »).
Cependant ce choix de pratique, s’il accroît la visibilité des pétitions, et donc indirectement, on peut le supposer, le nombre de signataires, donne-t-il réellement plus de poids à la pétition ? Signer une pétition en cliquant sur un bouton, au même titre que lorsque l’on accepte les conditions d’utilisations (que personne ne lit) peut revenir à amoindrir le geste, à rendre l’engagement plus machinal et automatique. On s’éloignerait ainsi de la logique du soutien humanitaire ou de l’engagement politique que cristallise la plupart des pétitions. D’autant que Change.org se distingue également par une stratégie d’e-mailing que l’on pourrait juger intrusive pour un site de pétition. Car une fois encore, le poids d’une pétition se mesure au nombre de signatures, avec l’idée qu’en amont, chaque signataire a pris acte du sujet et a fait la démarche de signer. Avec Change.org, les pétitions sont répertoriées, certaines arrivent à nous dans notre boîte mail avec une certaine régularité, et ce pour nous présenter de nouvelles pétitions et nous sensibiliser à de nouvelles causes.

Eugénie Mentré
Sources :
Change.org

Equipe féminine de football
Culture

Le sport féminin : un combat perdu d'avance ?

 
Nous avons encore tous en tête ces magnifiques commentaires de Philippe Candeloro pendant les Jeux Olympiques de Sotchi : « Je connais un anaconda qui serait bien allé embêter cette Cléopâtre canadienne »,  « Vous pourrez lui dire que c’est pas la seule à être excitée, elle a un joli sourire cette patineuse »,  « Elle a des airs de Monica Bellucci, avec un peu moins de poitrine mais bon… ».
Blagues lourdes comme celle de l’oncle un peu éméché aux repas de famille ou propos sexistes ? La question est difficile à trancher, mais elle a le mérite de reposer une question extrêmement importante : celle de la place du sport féminin à la télévision.
La ligne de défense France Télévisions
Philippe Candeloro n’en démord pas et le président de France Télévisions non plus : ce ne sont pas des propos sexistes car le patinage artistique se juge aussi sur le physique. Le président ajoute : on aime Candeloro justement parce qu’il est drôle même si pas toujours politiquement correct. Philippe Candeloro affirme lui-même ne jamais donner dans le « trash ».
Bizarrement, par contre, les propos relevant du physique concernent toujours les femmes. Pourtant et, jusqu’à preuve du contraire, dans le patinage artistique, il y a aussi des hommes. Mais leur physique semble avoir moins d’importance.
Un certain regard sur le sport féminin
Ce qui est en cause avant d’arriver à des raisons toutes matérielles c’est le regard des gens sur le sport féminin. Qu’ils soient directeurs des programmes, commentateurs ou simples téléspectateurs, le regard des hommes sur le sport féminin n’est souvent pas un regard bienveillant. On se souvient encore des propos de Jean-Michel Aulas, président du club de football lyonnais, qui affirmait que les femmes devaient retourner à leurs casseroles, avant de s’occuper de football. Pourtant, l’équipe féminine lyonnaise est l’une des meilleures de France.
Les performances sont là, la plupart du temps, mais peinent à changer ce regard dévalorisant sur le sport féminin, qui est plus ou moins révélateur du regard porté sur la femme en règle générale. On regarde le sport féminin différemment, on compare les performances à leurs homologues masculins, on juge leur physique beaucoup plus qu’on ne juge celui des hommes. Et puis, surtout, les femmes trouvent leur place à la télévision dans des sports qui sont dits « adaptés » pour elles : danse, gymnastique, patinage… Pour ce qui est du football, milieu malheureusement machiste par excellence, les femmes peinent encore à trouver leur place, malgré de très bonnes performances du football féminin français au niveau européen.
Le regard est sûrement la chose la plus difficile à faire évoluer, et la diffusion du sport féminin sur les chaînes publiques serait peut-être un bon moyen de le faire. Mais là aussi, les obstacles sont nombreux.
La diffusion sur les chaînes publiques : mission impossible ?
Il faut toutefois faire attention à ne pas peindre un tableau trop sombre. Pendant Roland Garros ou les Jeux Olympiques, le sport féminin trouve une bonne place sur France 2 et France 3. La natation par exemple, grâce aux performances de Laure Manaudou et des nouveaux talents de l’équipe de France comme Camille Muffat, fait de bonnes audiences. C’est le cas aussi pour l’athlétisme. Enfin, la finale féminine de Roland Garros ne démérite pas au niveau de l’audience par rapport à la finale masculine.
Mais ce sont ici des exemples de sport réputés « adaptés » aux femmes et pendant des événements sportifs spécifiques. Quand il s’agit de football ou de rugby, beaucoup de barrières se dressent. La première raison invoquée par les chaînes est souvent le manque d’audience, mais certains chiffres tendent à prouver le contraire. Lorsque D8 diffuse la demi-finale de la Coupe du monde 2011, elle réalise un des plus beaux scores de la TNT avec 2,8 millions de téléspectateurs. Les rencontres de rugby féminin font des audiences assurément correctes sur France 4 avec une montée en puissance pour des évènements comme la Coupe de France.
Quelle est la raison alors si ce n’est pas le manque d’audience ? Peut-être est-ce le manque d’audace. Eurosport s’est positionné sur ce marché tout comme Sport + qui diffuse, par exemple, du handball féminin (autre sport où les femmes s’en sortent extrêmement bien, mais les grands médias nationaux ne parlent pas, par exemple, de la coupe du monde féminine. Mais ces deux chaînes sont pour l’instant assez seules. La prise de risque est difficile dans le monde de la télévision car elle se solde souvent par une sanction au niveau des audiences et donc au niveau de l’achat de temps publicitaire par les annonceurs.
Le CSA a tenté d’apporter sa pierre à l’édifice en organisant le 1er février la Journée internationale du sport féminin. La mesure était incitative, les chaînes qui ont décidé de ne pas prendre part à cet événement n’ont pas été sanctionnées. L’idée fait alors son chemin dans la presse nationale et au sein des directions de chaînes. Profitons de la proximité avec la Journée de la femme pour dire avec le sourire : messieurs, ayez un peu d’audace !
 
Paola Paci
Sources
LePoint
LeMonde
LeNouvelObservateur
LeMonde
Crédits photos : Bertrand Guay / AFP

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Culture

ZOMBIES 2.0

 
Aujourd’hui, Elsa Couteiller, Léo Fauvel et Noémie Sanquer nous proposent une analyse de la stratégie média mise en place par Canal+. Si la chaîne cryptée a réussi à mettre en place une stratégie de bouche à oreille, il est dommage que Canal+ n’ait pas prolongé de manière plus efficace la série sur Internet. Ce modèle américain de communication n’a pas été mené jusqu’au bout, entraînant une certaine déception chez des téléspectateurs habitués.
 
Les Revenants, zombies qui font le buzz
Le fameux bouche à oreille aura bien fonctionné pour Les Revenants. Plus grand succès de toutes les créations originales de Canal+, les abonnés de la chaîne ont su faire partager leur engouement pour cette série et ses  zombies d’un nouveau genre.
Le coffret de la Saison 1 a donc dû être déposé sous de nombreux sapins ce Noël.  Les abonnés de Canal+ voulant faire découvrir aux non abonnés cet ovni télévisuel.
Le buzz a été fondé sur la qualité-même de la série. Considérons ici le buzz comme le fait de faire parler d’un produit avant même son lancement, en entretenant un bouche à oreille savamment orchestré et des actions ciblées auprès des leaders d’opinions (ici, les journalistes).
Ceux-ci, dès le 17 octobre, ont pu, pour les plus chanceux, visionner jusqu’à 6 épisodes en avant-première. En sont ressortis de nombreux articles élogieux qui ont mis l’eau à la bouche des téléspectateurs. La saison 1 des Revenants était annoncée comme l’événement télévisuel de l’automne.
Un site internet interactif () a également été mis en place en amont de la diffusion du premier épisode de la série. Il avait pour objectif  de faire découvrir les personnages et l’atmosphère si  particulière de la série.
En outre, Twitter a su se rendre vite indispensable aux personnes qui ont suivi Les Revenants, et ce, au travers du hashtag #LesRevenants.  Au-delà des live tweets qui ont été organisés lors de chaque diffusion d’un nouvel épisode, Twitter est devenu le rendez-vous incontournable pour les tweetos ayant adhéré à la série.
Ce n’est pas étonnant étant donné que Twitter privilégie l’émotion à travers le caractère instantané du mode de communication. En tout, ce sont presque 22.000 tweets qui ont été échangés pendant toute la première saison des Revenants.
La série laisse le téléspectateur à la fin de chaque épisode avec son lot de questions restées sans réponse. Les Revenants ont réussi, pour cette première saison, le coup de maître de faire revenir  les abonnés à la même heure chaque lundi soir. Au vu du succès, on oserait presque parler de « télévision cérémonielle »  en référence à l’analyse de Daniel Dayan et de Elihu Katz dans La télévision cérémonielle : Anthropologie et histoire en direct.
La cérémonie se prolongeait souvent sur Twitter et sur la fan page de Facebook de la série. Deux lieux où les téléspectateurs pouvaient exposer leurs différentes théories et s’aider mutuellement en tentant de dissiper le mystère.
La fan page enregistre le lundi 7 janvier 2013, plus de 28.000 « J’aime ». La série, depuis son lancement le 26 novembre 2012, n’a cessé d’accueillir les questionnements et les félicitations des téléspectateurs, enjoués après chaque épisode.
Canal+ tenait ainsi les téléspectateurs en suspense et cela jusqu’à la diffusion du dernier épisode de la série le 17 décembre dernier. Et là, changement de ton perceptible chez les fans. La déception pouvait se lire dans leurs messages, que cela soit sur Facebook ou sur Twitter. La frustration était trop forte.
Un retour de flamme pour Les Revenants qui pourrait avoir un impact sur le succès de la saison 2 actuellement en cours d’écriture.
 
Les Revenants – Aspect Transmédia
 

Trois semaines (et un certain nombre de festivités hivernales) après la diffusion de l’épisode 8, les critiques fusent encore sur la fin décevante de la première saison. Gageons cependant que cette note sombre ne sera pas particulièrement préjudiciable à l’accueil de la saison 2, tant l’engouement initial avait été impressionnant mais aussi constant – l’audience n’a pas quitté les alentours des 1,4 millions de téléspectateurs, un chiffre impressionnant sur l’ensemble des abonnés de Canal+.
Tout cela étant dit, il ne s’agit pas ici de prophétiser sur les succès futurs des Revenants, mais de soulever une question : la réaction des publics avait-elle été prise en compte dans l’accompagnement de la série ? La couverture transmédia était assez maigre, n’incluant que le site interactif et ses quelques indices, ainsi bien sûr que l’intense mise en valeur de ces derniers sur les réseaux sociaux.

Les indices, donc. Tous n’étaient visibles sur http://lesrevenants.canalplus.fr que durant le temps de diffusion d’un ou deux épisodes, afin bien sûr d’entretenir une certaine dynamique de la part des visiteurs. Leur contenu, pour sa part, était résolument ancré sur les personnages – et particulièrement les revenants. Seul le dernier indice, une coupure de journal associée à l’épisode 8, tendait à donner des informations sibyllines sur l’univers plus général de la série. Et c’est là un choix surprenant.
Canal+, tout comme le réalisateur et scénariste Fabrice Gobert (voir son interview ici) avaient évidemment prévu le risque de laisser le spectateur sur sa faim. D’un point de vue scénaristique, l’idée restait de développer l’univers à mesure que les personnages le découvraient, et sans donner trop de clés au spectateur. La comparaison qui vient immédiatement en tête est alors Lost, au genre également fantastique et championne des révélations qui n’en sont pas. Mais justement, l’accompagnement transmédia était dans ce cas résolument tourné vers la création d’un univers, et d’une mythologie très riche, sur l’île elle-même au moins autant (si ce n’est plus) que sur l’histoire des personnages. Résultat : 6 saisons de cliffhangers à répétition, et un succès qui en fait encore aujourd’hui un cas d’école.

L’erreur (si c’en est une) des Revenants a peut-être été de ne pas puiser dans ce type de méthode, et de garder une interactivité squelettique et trop fidèle à l’esprit de la série elle-même : c’est-à-dire une histoire cohérente et révélée par petits morceaux, là où Lost marchait à coups de rebondissements sans réel fil conducteur. Rappelons d’ailleurs que The Spiral, le très ambitieux projet transmédia d’Arte, avait été diffusé à peine deux mois auparavant, créant un précédent majeur en matière d’accompagnement de séries françaises (même si nous parlons ici d’un projet proprement européen).
Reste peut-être que contrairement à The Spiral, la série Les Revenants devait composer avec un genre fantastique qui n’est pas exactement commun parmi les productions Canal+, et françaises en général. Les publics habitués à The Walking Dead et autres Twin Peaks n’étaient pas forcément ouverts à cette initiative de suspense « à la française », qui servait de lourd argument de vente à la série mais devait définir un contrat de lecture d’un genre nouveau. L‘opportunité était sans doute trop belle pour ne pas créer quelque chose d’atypique, volontairement lent par opposition à la profusion de l’accompagnement des séries américaines.
Mais voilà : la série avait été perçue dès le premier épisode comme une sorte de Messie hexagonal, qui pouvait enfin rivaliser avec les productions étrangères et se libérer des clichés cent fois revus dans le PAF. Or, ces modèles américains ou anglais ont également établi celui d’un flot intense de paratextes, que Canal+ n’a pas fournis en quantité suffisante. Sans aller jusqu’à dire que la déception finale a uniquement été causée par ce manque de contenu transmédia, nous pouvons tout de même espérer que la chaîne retiendra la leçon pour la saison 2.
 
Les Revenants : Les morts aussi cultivent les RP…
Pour faire un buzz, il existe différentes recettes : de l’absence totale d’informations au déversement de teasings et de pseudo-spoilers, chacun choisit son orthodoxie. Canal+ l’a bien compris lorsqu’il s’est agi de faire la promotion des Revenants, et a fait le choix judicieux du juste milieu. Ni trop peu, ni pas assez, la campagne d’avant la diffusion du premier épisode était justement dosée, même en termes de relations presse.
En effet, Canal+ maîtrise l’exercice, au vu de toutes ses créations originales. Il est, de manière générale, extrêmement difficile de passer à côté de la sortie de l’une d’elle, qu’on soit abonné ou non à la célèbre chaîne privée. À travers les campagnes d’affichage, certes, mais aussi par le nombre d’articles publiés avant même la date de sortie de la série. Fidèle à sa politique habituelle, Canal+ a convié un certain nombre de journalistes à une diffusion en avant-première des épisodes des Revenants. Tous les épisodes ? Non, Canal+ n’a cédé que les six premiers, ce qui, me direz-vous, est déjà important dans une série conforme aux canons Canal+, c’est-à-dire de huit épisodes par saison. Mais si nous regardons en arrière, alors que nous avons vu tous les épisodes, c’est un choix qui reste polémique. On entend ici et là que les deux derniers épisodes ont été décevants, en tout cas pas à la hauteur du reste de la série. Les producteurs en étaient-ils conscients ? Ont-ils voulu cacher la faiblesse scénaristique supposée de cette fin de saison ?

Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire à nos journalistes, à qui on a accordé également moult interviews avant la diffusion des Revenants aux abonnés de Canal+. On entend surtout Fabrice Gobert, créateur et réalisateur de la série, mais aussi quelques-uns des acteurs comme Anne Consigny (Claire, mère de Camille) ou Frédéric Pierrot (Jérôme, le père), qui enrobent la série de mystère et surtout, la distinguent clairement du film dont elle est inspirée mais qui avait finalement fait un flop auprès du grand public. La politique de Canal+ a donc été, à l’image de la série elle-même, de peu en dire et de tout suggérer. La diffusion des premiers épisodes aux journalistes – ce lien créé avec la presse que Canal+ connaît et maîtrise bien – a conduit à l’encensement de la série par les journalistes avant même qu’elle ne soit connue du public, à qui Canal+ a accordé un amuse-gueule : les douze premières minutes du premier épisode de la série, où le ton est clairement donné. Musique au temps suspendu, rythme angoissant, gros plans haletants, nous n’avons pu attendre la sortie de la série qu’avec impatience. Mais il est très clair que si Canal+ n’avait pas fait de la série un événement à ne pas manquer, il en aurait été tout autrement. Pour cela, la chaîne ne se contente pas d’une campagne de communication et de publicité classique avec grandes affiches et petits teasings, le tout aux heures de grande affluence sur Canal+, mais exploite au maximum un lien privilégié avec les journalistes.
Mais faire parler de la série ne signifie pas se cantonner à discuter de ce qui s’y passe. Fabrice Gobert, l’homme sur-interviewé de la pré-diffusion des Revenants, a parfaitement conscience qu’avec sa série, il s’insère dans des débats d’actualité : la mort, le deuil, l’absence et tout le questionnement qui les entoure. Dès lors, le pari de Canal+ est d’inclure Les Revenants dans une réflexion sociale grâce à laquelle les téléspectateurs peuvent s’identifier aux personnages de la série. Des journalistes de tous horizons, du Monde à Paris Première, ont évoqué le débat, de telle sorte que Les Revenants, avant même sa diffusion, devenait une référence culturelle pour évoquer la question de la mort.
Le cocktail de complicité et de surprise, entre Canal+ et les journalistes, a permis l’effervescence actuelle autour de la série. En parlant de surprise, Fabrice Gobert cultive l’art du mystère : une saison 2 ? Pas sûr, mais pourquoi pas. Ne parlons même pas de la sortie extrêmement rapide, due sans doute au cryptage de Canal+ qui réduit considérablement le nombre de spectateurs rentables de la série, sortie qui n’avait pas été annoncée dans les délais classiques. Une surprise destinée à se retrouver au pied d’un sapin de Noël tardif ? Probable…
 
Elsa Couteiller (pour « Les Revenants, zombies qui font le buzz »)
Léo Fauvel (pour « Les Revenants, aspect transmédia »)
Noémie Sanquer (pour « Les Revenants : les morts aussi cultivent les RP »)
 
Sources « Les Revenants, zombies qui font le buzz » :
http://www.lexpress.fr/culture/tele/serie-tele-pourquoi-l-episode-final-des-revenants-a-decu-alors-qu-il-est-reussi_1203275.html
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/743489-les-revenants-sur-canal-une-serie-fantastique-pas-si-mortelle-que-ca.html
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hom_0439-4216_1998_num_38_145_370446
Sources « Les Revenants, aspect transmédia »
http://mediacommons.futureofthebook.org/mcpress/complextelevision/transmedia-storytelling/
http://www.experience-transmedia.com/hebdomedia-transmedia-19-11-2012/
http://lesrevenants.canalplus.fr/
http://www.reviewer.fr/dossiers/television/18434/les-revenants-la-saison-2-la-fin-le-createur-de-la-serie-nous-dit-tout.html
http://www.liberation.fr/ecrans/2012/09/03/arte-dans-la-spiral-du-transmedia_843561
Sources  « Les Revenants : les morts aussi cultivent les RP »
http://series-tv.premiere.fr/News-video/Les-Revenants-l-equipe-nous-dit-tout-3575690

“Les Revenants” Création Originale Canal+ – Les premiers Teasers


http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/26/les-revenants-canal-plus-serie-zombies-_n_2190426.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121124.FAP6421/les-revenants-sur-canal-decryptage-de-la-serie-la-plus-attendue-du-moment.html
http://www.spin-off.fr/actualite-2771-25112012-Le-createur-des-Revenants-repond-a-nos-questions.html