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Free : une communication qui dérange

 
Tout a (re)commencé le 3 décembre dernier. Avec un simple tweet, Xavier Niel, fondateur de la société Free, endossait une fois de plus le costume de salvateur des Français. Juste à temps pour Noël !

Après avoir bouleversé le paysage des abonnements internet avec son offre triple-play et une année seulement après le raz-de-marée provoqué par les prix au rabais de ses forfaits mobiles, est-il vraiment surprenant que Free se lance à nouveau dans la bataille ? Pas vraiment.
 Cette nouvelle offre est simple : Free aligne le prix de ses forfaits 4G à celui des autres, défiant ainsi toute concurrence.

Malgré les avantages évidents, Free fait toujours face au même problème, la qualité de son réseau : avec plus de 700 antennes actives début décembre, Free est encore très loin de ses concurrents (1 013 pour SFR, 3 879 pour Orange et 5 392 pour Bouygues).
Stéphane Richard, PDG d’Orange, ne manque d’ailleurs pas de pointer du doigt cette donnée cruciale, en annonçant que Free « vend du vent » ; même le gouvernement s’en mêle, car Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif, qualifie cette offre de « douteuse ».
Alors, buzz réussi ? Une fois de plus, Niel mise sur les mêmes procédés et ne surprend finalement plus personne. Il suffit de voir que l’annonce n’a pas eu le retentissement médiatique des précédentes révolutions de Free pour s’en rendre compte. Cette société, experte dans le domaine de la communication dont elle a fait son principal but, ne finit-elle pas par lasser ? Toujours est-il que la concurrence tremble, car Bouygues a d’ores-et-déjà riposté en annonçant l’arrivée très prochaine d’une offre 4G dans ses forfaits low-cost…
 
David Da Costa
Sources
Capital
LesEchos
LeMonde
LesEchos
Crédits photos
Free
Monpetitforfait