Com & Société

Quand le monde se lève pour Charlie

L’onde de choc
Au lendemain des attaques perpétrées contre Charlie Hebdo, journal hebdomadaire satirique, la France est en état de choc. « Le 11 septembre français » titre Le Monde, ou encore « La liberté assassinée » pour Le Figaro.  « Horreur », « carnage », « boucherie » reviennent constamment dans la presse. Mais si la France est la première touchée par cet attentat, c’est un hommage unanime que les rédactions du monde entier ont tenu à rendre aux victimes de l’attentat et à la liberté d’expression.
C’est ainsi que douze journaux Québécois ont publié en Une la caricature de Mahomet de Cabu, publiée pour la première fois le 8 février 2006. Nombreux sont les journaux qui firent le choix de publier plusieurs des caricatures ayant créé la polémique, rendant ainsi hommage à leurs auteurs. Le New Yorker rend pour sa part un hommage symbolique à Charlie en publiant sa Une sous forme de dessin, mettant en scène une Tour Eiffel flottant dans un nuage rouge de sang et dont le sommet se transforme en crayon. Une belle façon de laisser entendre que le crayon qui se dresse ici fièrement vers le ciel triomphera toujours sur la barbarie.
Le crayon, outil de travail du dessinateur de presse, apparaît d’ailleurs dans de nombreuses Unes telles que celles du journal norvégien Bergens Tidende ou du journal belge DeMorgen. Souvent présenté comme l’unique arme du dessinateur, le crayon devient un véritable symbole de dénonciation du rapport de force inégal qui s’est instauré ce jour là entre journalistes et terroristes.

Bon nombre de quotidiens ont également réagi en titrant leurs Unes en français. C’est notamment le cas du journal danois Information qui titre sa Une « Nous sommes tous Charlie Hebdo », du Berliner Morgenpost allemand qui titre un sobre mais parlant « Je suis Charlie » ou encore The Sun qui titre un puissant « Je suis 4 million ».
Au total, ce sont plus de 70 Unes de presse mondiales qui seront publiées à la suite de ces attaques.

Le soutien face à l’horreur
Nombreux sont également les journaux qui, au-delà de leurs Unes, ont tenu à apporter leur soutien dans leurs pages. Le site Algérie Focus exprime ainsi sa consternation et sa solidarité envers Charb, Cabu, Tignous ou encore Wolinski et souligne qu’ils sont « morts de rire », avant de rappeler que les journalistes de Charlie Hebdo n’ont jamais hésité à heurter ou à fâcher pour s’exprimer librement.  Le quotidien algérien El Watan invite lui à ne pas céder à l’amalgame et à la stigmatisation des communautés musulmanes. Le magazine marocain Tel Quel publie quant à lui l’interview réalisée en 2012 avec Charb dans lequel le caricaturiste affirmait préférer « mourir debout que de vivre à genoux ». Du côté de l’Asie, un chroniqueur du South China Morning Post affirme que les discours racistes ou incitant à la haine doivent être condamnés.
Suite aux tragiques événements, une marche républicaine est organisée le dimanche suivant les attentats. Elle devient la manifestation la plus importante depuis la libération de la capitale à la fin de l’occupation nazie, et le quotidien russe Moskovski Komsomolets rappelle que c’est seulement la deuxième fois dans l’histoire de la France moderne qu’un président de la République participe à une manifestation. De son côté, l’Allemagne indique dans son quotidien économique Handelsblatt qu’en manifestant par millions, les Français « ont écrit l’Histoire ». On retiendra également cette image très forte d’Angela Merkel, les yeux fermés et penchée sur l’épaule de François Hollande dans un instant de compassion profonde « qui montre ce que l’Allemagne ressent quand la France pleure ».
Au-delà des réactions de la presse, le soutien envers la France s’est également manifesté au travers des nombreux rassemblements qui se sont déroulés à travers le monde, accompagnés parfois du chant de la Marseillaise à San Francisco et Madrid notamment.

La plume plus forte que l’arme
Au-delà du soutien manifeste des populations du monde, c’est toute la profession des dessinateurs de presse qui est en deuil. Parce que ces hommages se passent de mots, nous vous laissons observer vous-même l’étendue du soutien des dessinateurs du monde :

La censure face à la peur ?
A la suite des attentats perpétrés contre Charlie Hebdo, le journaliste Simon Jenkins écrit dans The Guardian « C’est le moment pour que les éditeurs et rédacteurs en chef de publications grand public à travers le monde honorent les journalistes assassinés de Charlie Hebdo en refusant de s’autocensurer ». Cependant, force est de constater que plusieurs organes de presse anglo-saxons ont fait le choix de ne pas diffuser les caricatures de Mahomet.  Le Telegraph ainsi que le New York Daily News ont ainsi décidé de flouter le dessin. Ces décisions ont suscité de vives réactions chez les internautes qui décrivent comme « lâches » ces organes de presse. Le Telegraph et le New York Daily News ne sont pas des cas isolés, puisque même le New York Times et le Wall Street Journal se sont abstenus de publier les caricatures en préférant des images dénuées de toute référence religieuse. Du côté de la télévision, CNN ainsi que toutes les grandes chaînes américaines ont également refusé de diffuser les caricatures. Paradoxalement, certains de ces journaux anglo-saxons qui se refusaient à diffuser les caricatures jugées trop controversées ont opéré le choix éditorial de mettre en image l’acte terroriste en Une, tels que le Courier Mail, le Daily Telegraph ou encore le Herald Sun.
« Ils ont tiré, mais qui a armé les tireurs ? »
Si la majeure partie des journalistes apporte soutien et hommages à tous ceux touchés par ces attaques, la Russie s’est montrée quant à elle beaucoup plus critique à l’encontre de la France. Un parti pris adopté par le site d’actualités Vzgliad qui considère que la France fait preuve de laxisme, en précisant que les « français ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes ». Le rassemblement républicain du 11 janvier est également moqué, qualifié d’élan « naïf » et « pathétique ». Le journaliste Mikhaïl Boudaraguine précise que « le président français est coupable d’avoir donné naissance à l’Etat islamique et il en porte la responsabilité ». Un point de vue délicat à assumer en cette période de deuil et d’hommages.
L’assassinat des caricaturistes de Charlie Hebdo dans leurs locaux provoque ainsi une véritable onde de choc dans le monde entier. Entre indignation, hommages et tristesse, le monde est bouleversé et la presse ne manque pas de consacrer de nombreuses pages à ces événements tragiques à l’origine d’un véritable écho médiatique mondial.
Pauline Flamant
Sources :
Courrier International, n°1263 du 15 au 21 janvier 2015
Lefigaro.fr
Vanityfair.fr
Divertissonsnous.com
Lemonde.fr
tempsreel.nouvelobs.com
Courrierinternational.com
Crédits images :
The New Yorker
DeMorgen
Bergens Tidende
Information
Berliner Morgenpost
The Sun
Thibault Camus/AP/SIPA
Reuters Fabrizio Bensch
AP Photo DPA Stephanie Pilick
AFP Peter Macdiarmid
AFP Photo Peter Parks
AFP Photo Marco Bertorello
AFP Photo Armend Nimani
AFP Photo Daniel Mihailescu
AP Photo Leo Correa
Ernesto Benavides
AFP Photo Don Emmert
Afp Photo Marc Braibant
Liniers
Ruben
 

Com & Société

Anonymous, hackers éthiques?

Depuis les attentats de la semaine dernière, de nombreuses cyber-attaques ont été réalisées à l’encontre de sites Internet français comme cela a été le cas pour le Mémorial de Caen, le CHU de Strasbourg, le Palais des Papes d’Avignon, l’académie de Créteil, la cathédrale de Nantes… Sur la page d’accueil du site Internet du Mémorial de Caen, un message était écrit : « J’atteste qu’il n’y a de Dieu qu’Allah. J’atteste que Muhammed est le messager de Allah » sur fond noir avec une police rouge. Hier, le média Le Monde a été piraté via son compte Twitter et son site Internet. Grâce aux mécanismes de sécurité, ils ont réussi à empêcher la diffusion de leur propagande. Cette opération de hacking est nommée « l’#opFrance », elle est revendiquée par des hackers du groupe Etat Islamique (EI). Elle a été lancée le 15 janvier afin de faire l’apologie de Djihad. Ce groupe utilise des failles connues et des sites peu sécurisés afin de faire du bruit, de multiplier les cibles et ainsi d’augmenter les retombées médiatiques.

En représailles le groupe Anonymous s’est engagé dans « une guerre » et réalise actuellement de nombreuses contre-attaques à l’encontre de sites, pages Facebook ou comptes Twitter faisant l’apologie de la haine, du terrorisme et du Djihad. Dans une vidéo postée, ils annoncent leur volonté de riposter contre l’attentat terroriste de Charlie Hebdo.

La liberté d’expression a été meurtrie. Charlie-Hebdo, une figure historique du journalisme satirique, a été pris pour cible par des lâches. Attaquer la liberté d’expression, c’est attaquer Anonymous. Nous ne le permettons pas. Toutes entreprises et organisations en lien avec ces attaques terroristes doivent s’attendre à une réaction massive d’Anonymous. Nous vous traquons. »
Ils ont ainsi lancé une campagne de sensibilisation dans le but de recenser tous les sites faisant l’apologie du terrorisme, du Djihadisme… mais aussi pour augmenter leur visibilité, leurs valeurs samedi 17 janvier 2015et le nombre de leurs membres. Ils ont ainsi créé des outils collaboratifs, plateformes disponibles à tous. Ils ont lancé de nombreuses attaques contre ces sites, ou comptes Facebook leur ressemblant.
Cette campagne de défacement (Le défacement est un mot technique désignant la modification, la suppression d’une page internet sans l’accord préalable de l’auteur) !lancée tant par le groupe de l’Etat islamique que les Anonymous est sans précédent comme l’explique Gérôme Billois. (Expert du cercle européen de la sécurité informatique).
En créant ses propres contenus médiatiques Anonymous a réussi à s’introduire dans notre société et s’est transformé en un vrai mythe contemporain. Figure de contestation, opposition aux pouvoirs autoritaires, représente la liberté d’expression… L’association est devenue un emblème de la lutte contre l’oppression. Le masque d’Anonymous est devenu un symbole, un artefact présent dans chaque manifestation : il a investi l’espace public dans le monde entier. C’est donc sans faillir à son image qu’Anonymus s’engage dans cette lutte. (Vous pouvez aller voir ici la déclaration d’indépendance du cyberespace par Anonymous)

Cet événement de cyber-attaque est ainsi pris très au sérieux par les acteurs privés comme le gouvernement. Cela rappelle bien évidemment l’attaque contre la société Sony Pictures. A ce moment-là, Barack Obama avait parlé de « cybervandalisme. ». C’est la première fois de son histoire que l’armée française active sa cellule de crise.
Prochainement, Manuel Valls va proposer des mesures, il oscillera entre la neutralité du net, son verrouillage pour empêcher les cyberjihadistes de nuire et la protection de la vie privée. Nous devrions être attentifs à la légitimation des mesures d’exceptions dans la lutte antiterroriste.
*Un hacker est une personne qui montre une passion pour la compréhension du fonctionnement intime des systèmes, ordinateurs et réseaux informatiques en particulier.
Alexandra Montaron
@AlexandraMontar
 
Sources – Pour aller plus loin : 
Camille GICQUEL, « Anonymous, la fabrique d’un mythe contemporain » (Ancienne étudiante du CELSA)
Pekka Himanen, l’auteur de « L’Ethique du Hacker, »
Une contre histoire de l’Internet à voir ici
Anastassia Tsoukala La légitimation des mesures d’exception dans la lutte antiterroriste en Europe
Francetvinfo.fr
zataz.com
http://tempsreel.nouvelobs.com/charlie-hebdo/20150113.OBS9841/anonymous-et-hackers-islamistes-s-affrontent-au-nom-de-charlie-hebdo.html
lesechos.fr
slate.fr
lesechos.fr
lemonde.fr
lemonde.fr
Crédits images:
Anonymous
Zataz 

je suis charlie fastncurious
Société

Je suis Charlie : Chronique d'un évènement historique

Historicité à deux mesures
Pour devenir historique, un évènement est en permanence le jeu d’une confrontation entre l’ancien et le nouveau. Il doit entrer dans une certaine continuité avec le passé, ce qui lui vaut d’être parsemé de références historiques. Mais il doit aussi faire preuve de rupture, pour se démarquer et avoir une place légitime dans le processus d’historicité.
Je Suis Charlie ne déroge pas à la règle avec, d’une part des références historiques à la philosophie des Lumières, à l’esprit Voltairien et aux références picturales classiques; et d’autre part la nouveauté des réseaux sociaux, qui ont fondamentalement participé à la construction de l’évènement historique, par leur logique de viralité. Ainsi, les livres d’histoire se devront de traiter cette double historicité: celle relative à l’analyse factuelle de ces attentats; et celle attenante au rôle des réseaux sociaux dans le rassemblement populaire qui en a découlé.
S’informer plus vite pour comprendre moins: les réseaux sociaux
Pour Nicolas Vanderbiest, doctorant en Sciences de l’Information et de la Communication et social media analyst pour des entreprises « Twitter est un réseau social par excellence en cas de crise. » Une théorie qui s’est confirmé les 7, 8 et 9 janvier derniers. Pendant ces trois jours, Twitter est pratiquement devenu un moteur de recherche à part entière. Nombre de personnes se sont informées sur les attentats et les avancées de la traque policière préférant Twitter aux sites d’informations plus traditionnels ou agrégateurs d’actu’ tel que Google Actualités. Le point commun entre un site d’informations et Google Actu est qu’ils recensent tous deux des articles écrits par des journalistes, nécessitant ainsi un minimum de temps de travail. Or pendant ces trois jours, du temps que la traque n’était pas terminée, du temps que ces terroristes couraient toujours dans la nature, la France ne pouvait attendre les premiers articles d’analyse et s’est alors plongée dans l’information en continu de Twitter.
Il convient également de dire que cette frénésie qui s’apparentait à une « dictature de l’instant » a été alimentée par les médias traditionnels: en effet, pour TF1 et France 2, le temps s’était aussi arrêté. Les deux grandes chaînes avaient en effet cassé leur grille de programmation pour se consacrer à des après-midi entiers d’antenne, concurrençant ainsi directement les chaînes « tout info ».
Cependant, les informations qui fluent sur Twitter ne sont pas que celles des journalistes, mais aussi celles de citoyens peu emprunts à la vérification de leurs dires. Et pourtant beaucoup de ces contenus sont retweetés en chaine, répandant rumeurs et intox sur la Toile. Quoi de mieux pour donner du grain à moudre aux théories conspirationnistes qui, plus de deux semaines après ces évènements tragiques, fleurissent sur la Toile ?
Je Suis Charlie: slogan et hashtag
Mais, pour devenir un véritable moteur de recherche qui soit un portail d’entrée sur l’actu en continu de l’avancement de l’enquête, de l’énumération des victimes, du recueil des témoignages et des suites de la traque, Twitter avait besoin d’un mot-clé où tout puisse être recensé. #JesuisCharlie est le hashtag qui s’est imposé. Ce hashtag permet de faire converger toutes les informations et de donner un point d’entrée dans l’évènement. Mais il permet aussi de centraliser tout le mouvement de soutien et de mobilisation contre cette barbarie, en reprenant le visuel de Joachim Roncin. #JesuisCharlie n’est alors que la traduction textuelle, adaptée au codage Twitter, du visuel « Je suis Charlie », crée par le directeur artistique du magazine gratuit Stylist.

Avec le slogan « Je Suis Charlie », nous sommes dans une solidarité en toute retenue. Le message est extrêmement sobre et neutre n’affichant aucun signe d’appartenance, si ce n’est la typographie du journal « Charlie » et le code couleur noir et blanc porteur de la symbolique du deuil. Et c’est ainsi que tout un chacun peut se l’approprier, sans exception.
La simplicité et la brièveté du message entrent également en jeu dans la faculté de ces trois mots à devenir aussi viraux. En reprenant les codes du slogan publicitaire, son impact est beaucoup plus fort que tous les discours d’émotion et d’éloge. L’emploi de la première personne du singulier se veut à la fois fondamentalement individuel – car porter ce message signifie s’identifier personnellement – ; mais amène paradoxalement à un sentiment d’appartenance collective. Je suis Charlie est véritablement rentré dans la mythologie iconique de l’évènement, jusqu’à couvrir plusieurs sens : un slogan crié dans les rues, une image reprise par des millions des personnes et un mot-clé de référence pour la recherche d’informations.
Le Crayon guidant le peuple
L’iconicité ne s’arrête pas ici. Parmi toutes les photos prises lors de la Marche Républicaine, on aurait pu s’attendre à une rivalité amateurs/photographes, quant à celui qui captera « la » photo, celle qui rentrera dans les livres d’Histoire. Pourtant, le consensus s’est rapidement fait autour de celle du photographe indépendant Martin Argyroglo.

Le cliché s’est imposé comme une évidence puisqu’ il recèle une multitude de référents picturaux, dont les plus cités se retrouvent dans les tableaux de Delacroix et de Géricault, respectivement La Liberté guidant le peuple et Le Radeau de la Méduse. Le rapprochement établi avec ces classiques de la peinture romantique de la première moitié du XIXème siècle, accentue encore davantage l’historicité de l’évènement.
Ainsi, la photo d’Argyroglo reprend les mêmes ressorts de l’esthétique et de la scénarisation que ceux du tableau de Delacroix avec cette idée de révolution impulsée par un peuple uni autour de valeurs communes (la liberté d’expression en tête). L’assimilation au Radeau de la Méduse est plus subtile mais la photographie convoque en nous l’image d’un peuple qui flageole. La combinaison des deux nous donne donc un peuple qui est à la dérive, mais qui face à un ennemi commun, s’uni et s’élève ensemble pour résister.
En définitive, un slogan de ralliement, un visuel fort, des références historiques, sont autant d’éléments qui contribuent à la fabrication d’une matérialité de l’émotion inscrite dans un processus de mémoire collective au service de l’Histoire (celle avec un grand H).
Marie Mougin
@mellemgn
Sources: 
MUST READ
Analyse de #jesuischarlie sur les réseaux sociaux – Reputatio Lab
Les images “iconiques” du 11 janvier, un monument involontaire? –  L’image sociale
GO FURTHER
Guillaume Meurice renonce à sa chronique dans « La Nouvelle Edition » de Canal+ après le refus de diffuser un dessin de Charb – Huffington Post
Pourquoi les Anonymous «sont Charlie» – France Culture Plus #politique
Penser l’école après Charlie – France Culture Plus Babel Oueb
Témoignages
« C’est Charlie, venez vite, ils sont tous morts » – Le Monde
Luz à propos de la une de «Charlie Hebdo» : « C’était mon dernier jus » – Libération
« Il a appelé BFM et leur a demandé de changer leur bandeau » – L’Observatoire des médias
Riss de « Charlie Hebdo » sur France 2 : la peur d’être « achevé » – Nouvel Obs le Plus
A Dammartin-en-Goële, huit heures sous un évier, les frères Kouachi à côté – Libération
L’islam et les valeurs occidentales
Du Coran et de la liberté de penser – La Vie des idées
De la peur à l’intolérance– La Vie des idées
Du religieux au politique : la philosophie islamique– La Vie des idées
L’islam peut-il être français ? –La Vie des idées
L’attentat contre Charlie Hebdo vu par Farhad Khosrokhavar – Bondy Blog
Olivier Roy : « La peur d’une communauté qui n’existe pas » – Le Monde
réseaux sociaux
#JesuisCharlie, #JesuisFlic, #JesuisNico : ce que nous ont appris les réseaux sociaux – Nouvel Obs le Plus
Etre ou ne pas être Charlie : les hashtags en chiffres – Libération
Attentats: comment la Gendarmerie a crevé l’écran sur Twitter – L Express
 vues de l’étranger
Drawing the prophet: Islam’s hidden history of Muhammad images – The Guardian the Observer
I Am Not Charlie Hebdo – New-York Times
Beware of curtailing freedom of expression in the name of #CharlieHebdo – World News Publishing Focus by WAN-IFRA
Polis – Citizen terrorism: the Paris killings and networked media
Polis – The right response to Charlie Hebdo: fear and humanity
Polis – Charlie Hebdo and the Other Within (guest blog)
 Crédits photos:
 Marche Républicaine
Martin Argyroglo
 
 
 

1