Cher Voisin de Transport - page d'accueil
Les Fast

Le retour du défouloir des urbains !

 
Si tout comme moi vous êtes sortis des transports en commun ce matin avec de fortes envies de meurtre, ce site créé par la RATP est pour vous… Après un large succès l’année dernière, la plateforme « Cher Voisin de Transport » revient pour le plus grand plaisir de ces coups de gueule qui se sont tus. Il semblerait que l’ambition de notre transporteur adoré (Rentre Avec Tes Pieds pour les intimes) fut celle de mettre à disposition de ses voyageurs un espace pour exprimer aussi bien ses prises de têtes que ses coups de cœur. On voit aisément de quel côté penche la balance. De quoi faire évoluer le discours sur les incivilités dans les transports ? Et peut-être même dans la vie quotidienne ? La RATP n’en est pas à sa première campagne sur le sujet comme nous avions pu le voir, ici, dans l’article d’Héloïse Hamard en novembre dernier. Pourtant qui peut prétendre avoir vu de véritables changements depuis ? Peut-on vraiment espérer faire évoluer les comportements avec une campagne de communication ? Hélas, c’est là le grand dilemme des campagnes sociales. En attendant ce renversement surprenant, cela nous donne tout de même à voir de belles campagnes.
Si la campagne d’affichage (très réussie à mon humble avis) n’a pas eu l’effet escompté, le site « Cher Voisin de Transport » aura, lui, fait beaucoup d’heureux. Le concept était très simple : les voyageurs frustrés de ne pas avoir pu exprimer leur joie ou leur mécontentement pouvaient enfin se lâcher sous la forme d’un billet joliment tourné. Celui-ci était ensuite publié sur la page d’accueil du site qui s’apparentait alors plus à un blog. Les internautes se prêtaient ensuite au jeu des likes et des commentaires pour élire les pamphlets les plus populaires.
Cette année, le procédé a évolué vers des « mèmes » ou, plus simplement, vers des photographies représentant les situations les plus communes d’incivilités sur lesquelles les internautes peuvent inscrire le message de leur choix, le tout avec humour s’il vous plait !
Voici les trois plus populaires à ce jour :

Si ces mèmes sont plutôt comiques, il reste qu’ils ne sont pas tout à fait conformes à l’intention première du dispositif. Le coup de gueule comme le coup de cœur sont absents mais le détournement est, lui, bien présent. Maintenant vous savez où vous défouler,  n’hésitez pas à nous faire partager vos œuvres en commentaires.
 
Marion Mons
Sources & Crédits photo :
RATP.fr
CherVoisindeTransport.fr

Campagne Virale Docteur Pepper UK 12 avril 2012
Invités

What's the worst that could happen? by Dr.Pepper

 
Ah le lycée, ses profs ennuyeux, ses potes et puis cette fille…LA plus belle nana du bahut qui ne vous regarde jamais.
Et si pour une fois, elle vous avait remarqué ? Qui n’aurait pas envie de connaître la suite ?
Pour la découvrir, rendez-vous sur cette page.

Dr. Pepper nous embarque dans une expérience 2.0. En reprenant vos informations Facebook, la vidéo, tournée à la première personne, devient totalement personnalisée. Vous vous retrouvez dans la peau d’un jeune adolescent, marchant à travers les couloirs d’un lycée aux allures de série américaine. Le personnage incarné semble apprécier les demoiselles en tenue de pom-pom girls, en tout cas bien plus que le cours qui s’annonce…Tout semble se dérouler comme à son habitude jusqu’à ce que, miracle, « la fille la plus chaude du lycée » vous remarque enfin ! Elle vous propose le plus innocemment du monde de finir sa canette de Dr.Pepper que vous acceptez volontiers. Seulement voilà, nous sommes en plein cours et la prof a décidé de vous faire passer au tableau histoire que vous vous occupiez d’autre chose que de votre charmante voisine de table. Paniqué, vous mettez votre canette dans votre poche et c’est alors que la pire des situations se produisit. Votre pantalon est trempé et cela porte quelque peu à confusion…S’en suit un bad buzz prévisible. Toute la classe dégaine son téléphone pour immortaliser ce moment et surtout le partager sur les réseaux sociaux.

Avec cette opération, Dr.Pepper s’est parfaitement approprié les codes d’une bonne campagne 2.0. La vidéo est personnalisée et plonge l’internaute en total immersion. On retrouve par exemple les noms de ses amis Facebook ou encore des photos.
Même si la scène est clichée, voire grossière, Dr.Pepper a su conserver son identité de marque. Toute sa communication actuelle tourne en effet autour de cet univers adolescent qui se prend peu au sérieux. Pour en savoir plus, je vous invite d’ailleurs à visiter leur page Facebook.
Je reste cependant sceptique quant à sa crédibilité. La situation en tant que telle est peu probable. Pourquoi lui proposerait-on une canette à cet instant et surtout pourquoi la mettrait-il dans sa poche ? Sans l’aspect interactif et personnalisé, cette campagne ressemblerait à un placement de produit sans subtilité dans une série américaine quelconque.
L’opération aurait pu être totalement réussie si le fond avait été aussi soigné que la forme. La qualité est clairement au rendez-vous mais il manque un soupçon de cohérence pour classer cette vidéo parmi les publicités 2.0 à citer en exemple.
 
Marie-Solène Mirrione

Image du film de la sécurité routière sorti début 2012 par Publicis Consultants sur les dangers de la route
Les Fast

Un conducteur choqué en vaut deux

Voici le troisième volet d’une campagne en 3 temps menée par la Sécurité Routière, toujours bien décidée à nous rendre plus responsables ! En effet, même si le nombre de tués baisse d’années en années en France, elle n’en reste pas moins un des pays les plus concernés par les accidents de la route (encore 3 970 accidentés en 2011). C’est pour cette raison que la Sécurité Routière continue son travail et investie aujourd’hui dans des campagnes toujours plus transmédia. Il est donc possible de voir un nouveau film à la télévision depuis janvier, au cinéma depuis le 1er février, ainsi que sur facebook, sur msn et sur youtube (sans parler des relais média gratuits).
Après « Insoutenable » et ses 3 millions de vue sur Youtube en 2011 :

Et le film « électrochoc » décembre dernier :

Voici donc le premier film de Publicis Consultants pour l’organisme : 45 secondes pour « réveiller les consciences » et rappeler les principales causes des accidents de la route. Ce film fait partie d’une nouvelle campagne de sensibilisation demandant à chacun d’être acteur de la sécurité routière avec ce message « Tant qu’il y aura des morts…il nous faudra agir pour une route plus sûre ». Découvrez, en noir et blanc, 45 secondes d’images réelles mêlées à des images de fictions plus poignantes les unes que les autres :

Pour soutenir le film, l’agence a également prévu un espace de dialogue sur ce site. Le tout formant une campagne numérique conséquente.
 
Marion Mons
Sources :
©Le Parisien – ©Stratégies – ©Sécurité Routière – ©Publicis Consultants – Communiqué

2
Twisted Metal "Shoot my truck" Capture d'écran
Flops

Quand le digital devient trop érotique

Être digital, tel est le mot d’ordre de tout bon communiquant désireux de percer aujourd’hui. Le terme revient partout : il est tout aussi bien substantif qu’adjectif, nous sommes tous des « digital natives » ou « digital immigrants », les plus jeunes sont nés dedans, les autres évoluent à ses côtés en tentant de l’apprivoiser. Tant et si bien que l’on commence à avoir un peu de mal à distinguer clairement ce qu’il renferme. L’émergence d’un nouveau « mot besace » ? Peut-être.
Suis-je digital si j’ai un Smartphone et que j’utilise tous les jours mes applications favorites ? Suffit-il d’être sur Facebook et Twitter pour être digital ou faut-il au contraire maîtriser parfaitement la technicité de ces nouveaux outils pour pouvoir vraiment se dire acteur du concept?
Tirer sur un camion au milieu du désert, à balles réelles, simplement en appuyant sur la touche espace de son clavier, ça aussi c’est possible grâce au digital. Les mots ne trompent pas, c’est bien dans le Digital Post n°86 de l’agence DDB° que j’ai pu trouver le sujet de cet article.
Le jeu vidéo de combat motorisé Twisted metal, sorti en 1995 sur PlayStation chez Sony Computer Entertainment, va bientôt être réédité sur PlaySation 3. En attendant sa sortie, la marque lance donc une forme de jeu via un site internet créé à cet effet. « Shoot my truck », invite ainsi les internautes à s’inscrire afin d’avoir peut-être la chance de pouvoir tirer à balles réelles, avec une vraie mitraillette sur un camion en plein désert. Le concept est ici de reprendre la base du jeu qui consiste grosso modo à survivre dans une arène à bord d’un véhicule blindé et massivement armé. Pour être le dernier pilote en lisse, il faudra donc détruire tous les véhicules concurrents d’où l’idée d’illustrer « réellement » le jeu vidéo.

L’internaute se trouve alors en mesure d’agir sur le réel de façon violente par l’intermédiaire d’internet et de l’outil digital. Il a la possibilité de se déresponsabiliser de son acte, de se cacher derrière cette barre d’espace devenue mitraillette.
En conséquent, la frontière entre le monde virtuel et le monde physique devient, par le prisme numérique, de plus en plus réelle. N’oublions pas que dans digital, il y a chiffre mais il y a surtout « doigt » avec cette notion de touché. Et si le tact est une forme de « touché sans toucher » selon le mot de Derrida, alors cette utilisation du digital fait preuve de mauvais tact en créant une puissance hypocrite chez le participant, ne servant ni plus ni moins qu’à étancher sa soif de violence facile et sans conséquence. L’idée n’est pas ici de condamner mais bien de mettre en garde. J’ai d’ailleurs été moi même le premier à être tenté par l’expérience quand j’en ai appris l’existence.
 Mais s’il est mauvais de considérer la dichotomie entre monde numérique et monde réel comme étant trop prononcée, il peut s’avérer dangereux, ou du moins discutable, de la rendre trop perméable.
Pour finir, revenons sur les deux principes fondamentaux de la communication énoncés par Sybille Krämer dans son article « Appareils, messagers, virus : pour une réhabilitation de la transmission » paru en 2008 dans la revue Appareil. Entendons par le « principe postal », une communication fondée sur le processus de transmission du message faisant appel à un voire plusieurs médias ; et par « principe érotique » la dimension dialogique de la communication, non instrumentale, cette pragmatique universelle d’Habermas dans laquelle la réciprocité évince le rôle du média.
Dans le cas de Twisted metal, nous assistons à la dérive d’un des aspects de la communication digitale, pourtant essentielle aujourd’hui, qui comme la viralité, tend à superposer le principe érotique sur le principe postal.
Oublier le média, fenêtre ouverte sur le réel, ou pire encore, nous cacher derrière lui : voilà l’inquiétude naissante face à certaines utilisation du digital.
 
Ambroise

1
Peugeot 208 Expérience Interactive par BETC EURO RSCG
Edito

Parce que le monde roule

 
Comme vous le savez, le secteur automobile est un poids non négligeable dans l’économie du pays. Le marché français compte peu d’acteurs qui se battent férocement pour voir monter leur taux de pénétration. Deux groupes tiennent tête à la concurrence étrangère : PSA Peugeot Citroën et Renault comme le montrent les chiffres du dernier rapport CCFA* en date (janvier 2012) :

VUL** à gauche et VP** à droite.
 
 
 
 
 
 
Non seulement les deux groupes doivent rester concurrents face aux compétiteurs étrangers, mais aussi  l’un vis-à-vis de l’autre ce qui n’est pas pour déplaire aux publicitaires. En effet, le marché automobile représente une grosse part des investissements publicitaires donnant lieu à des campagnes toujours plus spectaculaires et en grand nombre. De magnifiques campagnes d’images, de drôlissimes campagnes produits et surtout, depuis maintenant plusieurs années, d’innovantes campagnes digitales.
Après un petit tour d’horizon des différents sites de marques les plus populaires en France, deux dispositifs ont retenu mon attention. Le plus étonnant est sans aucun doute celui de Peugeot pour sa nouvelle 208. Plusieurs agences du groupe BETC EURO RSCG ont imaginé pour la marque une campagne intitulée « Let Your Body Drive »*** comportant notamment une forte présence sur le web en trois temps :
• Le jeu interactif « Body Way » comme première mise en bouche…
• Suivi d’une e-card « Body Painting » pensée par BETC Digital :
Pour envoyer ses vœux en light-painting,  Peugeot a mis à disposition des internautes un mini-site web très simple à utiliser : rédiger, signer, prévisualiser, envoyer ! Le tout sur les pas de danses d’ Aurélien Kairo et chorégraphié par Kader Attou.

• Enfin la dernière addition nous vient tout spécialement de BETC EURO RSCG Worldwide et Euro RSCG South Africa.  Pour boucler la boucle, l’expérience va plus loin avec une aventure interactive qui peut faire penser à la campagne Tipp-Ex par Buzzman ou la campagne Mennen par l’agence H. L’internaute est invité à choisir la suite de l’histoire en répondant par « Yes » ou « No ». Le corps et les sensations physiques sont bien entendu au centre de l’intrigue avec un scénario, disons le, assez comique et grotesque :

Ce concept m’est apparu très ludique même si ce n’est pas la première fois que j’y participe, c’est la première fois que cela a eu comme effet de me rappeler un souvenir d’enfance. Rien de pervers dans mes placards ne vous inquiétez pas ! Juste un livre de dessins Disney sur La Belle au Bois Dormant. C’était plus qu’un livre, c’était quasiment un jouet. Il avait cette particularité d’offrir au lecteur la possibilité de découvrir une suite différente à chaque lecture. Les carrefours de choix étaient nombreux  et les alternatives multiples !
Quand on y pense, cela pourrait être une façon intelligente d’assurer un taux de reprise en main élevé…
Dans le cas de Peugeot, c’est un peu le même système : le spectateur va consacrer 7 minutes de son précieux temps à cette expérience sans même vraiment s’en rendre compte car l’action opère son effet hypnotiseur, puis une fois qu’il aura fini pourra se prêter au jeu de recommencer pour tester les suites des réponses inverses. Le spectateur se transforme en joueur et tire du plaisir de l’expérience, ce qui peut aider à renforcer le pouvoir affinitaire de la marque. Sans compter que cela crée un véritable univers prometteur autour de la 208.
Le deuxième dispositif retenu fut celui de Mercedes pour sa nouvelle Classe M. Certes, moins extraordinaire que celui de Peugeot, il n’en reste pas moins remarquable par le travail et le soin qu’il aura demandé :
Découvrez la Machine à Voyager…
On se croirait presque sur un site d’agence de voyages avec les grandes photographies de paysages occupant tout l’écran et le texte descriptif du lieu situé à droite de la voiture. Le Classe M emmène l’internaute dans un tour du monde extrêmement rapide. Le site est soutenu par un film invitant à découvrir les voyages imprévus :

Bonne route !
 
Marion Mons
 
*Comité des Constructeurs Français d’Automobiles
**VUL – Véhicules Utilitaires, VP – Voitures Particulières
*** Traduction : « Laissez votre corps conduire »
Sources :
CCFA.fr
BETC-Life.com
Crédits photo et video : ©CCFA – ©Peugeot – ©Mercedes

Photo du site La Redoute
Flops

The Naked Man, quand le bad buzz devient positif

L’affaire de l’homme nu de la Redoute ne vous a certainement pas échappé. Ou alors c’est que vous vivez enfermé depuis deux mois, sans la présence d’un quelconque média autour de vous. Dans le doute, et avec ma grande bonté, je vous la résume : début janvier, un homme nu a fait son apparition en arrière-plan d’une photo de vêtements pour enfants, sur le site du magazine de vente par correspondance : la Redoute.
Le gag paraît tellement énorme qu’on se demande comment personne n’avait pu s’en rendre compte jusqu’ici. La Redoute s’est platement excusée et a supprimé la photo – objet de la honte – de son site internet.
 
L’écho retentissant de l’affaire
 
Mais le mal était fait, et les internautes se sont hâtés de se saisir de cet énorme fail, pour s’en amuser, le détourner à n’en plus finir, glisser ce malheureux homme nu dans toutes les photos possibles. L’homme nu a vite basculé du côté des mèmes, aux côtés de Chuck Norris ou du Nyan Cat, et autres éléments que le web ne se lasse pas d’utiliser et d’utiliser encore, jusqu’à plus soif.
Plus d’un mois après son étonnante apparition, l’homme nu ne cesse de sévir, certains l’auraient même vu sur l’affiche de campagne de notre président candidat…

Mais les internautes n’ont pas été les seuls à se saisir de ce Bad Buzz, d’autres enseignes ont également sauté sur l’occasion, comme Les 3 suisses, le concurrent direct de la Redoute, qui a rhabillé l’homme nu avec un de ses maillot de bain, mais aussi Tipp ex (parce que, comme ils l’ont très justement dit, « On Redoute tous de faire des erreurs »), Orangina, etc.
L’histoire aurait pu s’arrêter là : l’affaire de La Redoute plus ou moins excusée, son homme nu continuant de tourner sur le web en souvenir d’un incident qui fait plus sourire qu’autre chose.
 
La réponse de La Redoute
 
Mais La Redoute en a décidé autrement, et, pour redoubler le buzz, a rebondi sur l’affaire avec une vidéo au second degré plutôt réussi, que je vous laisse découvrir.

Insister sur ses propres erreurs, c’était un choix de communication risqué à un moment où l’affaire avait encore toute ses chances d’être plus ou moins enterrée et où La Redoute pouvait reprendre ses activités normales, sans avoir perdu trop de clients. Mais c’était tout de même un pari à tenter, une bonne manière de montrer son sens de l’humour et de l’autodérision, de prouver son ancrage dans l’air du temps et sa compréhension de la culture web : de la viralité, des buzz, des mèmes, de ce besoin constant des internautes de se moquer ou tout simplement de rire de tout, de détourner sans jamais s’arrêter.
 
Le bilan
 
Alors, la stratégie de La Redoute a-t-elle été bonne ou mauvaise ? La marque aurait-elle mieux fait de se taire ? La vidéo au ton solennel, mais dont on comprend vite qu’il s’agit d’humour, de la marque a très rapidement tourné sur la toile, donnant à l’affaire de l’homme nu un nouveau rebondissement, un nouveau buzz qui a surpris les internautes d’une manière plutôt positive, sans doute attirés par le côté ludique que proposait la vidéo. Le jeu a réellement été mis en place : La Redoute avait caché dans son site 14 photos truquées que les internautes devaient retrouver.
Et en effet, il semble que le bilan ait été plutôt positif pour La Redoute. D’après le Petit Web*, la mise en place du jeu aurait généré un trafic croissant sur le site de la marque, une augmentation du nombre de fans sur sa page Facebook, ainsi que de nombreux échanges de tweets aux contenus en grande partie positifs.
Produire du commentaire et de la conversation, n’est-ce pas le principe d’un buzz réussi ?
Il semble donc que s’emparer de son propre bad buzz pour le tourner à son avantage ait été un succès pour la marque : elle a montré son sens de l’humour et a généré un important trafic sur son site internet. Tout bénef pour elle.
Elle peut donc remercier le monsieur qui se baladait tout nu les pieds dans l’eau ce jour-là, et on peut en faire autant : on n’ira pas forcément s’acheter des vêtements chez La Redoute grâce à lui, mais au moins, on a bien rigolé !
 
Claire Sarfati
Source :
Petitweb.fr
Crédits photos et vidéos :
©La Redoute

1