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L’anglophonie compulsive des marques françaises

En 1994 était adoptée la loi Toubon dans l’optique de défendre le français dans un environnement publicitaire de plus en plus enclin à recourir à des langues étrangères. Pour autant, les marques ne se privent pas d’employer la langue de Shakespeare (qui doit d’ailleurs se retourner dans sa tombe au vu des emplois qui en sont faits) dans leurs campagnes médiatiques. En déposant des noms de marques ou de produits en anglais, les entreprises contournent la réglementation qui n’impose alors pas de traduction.
C’est ainsi qu’un nouvel emploi de l’anglais, semble en voie de coloniser le paysage du marketing français. Cette liberté prise n’est pas un mal en soi, mais l’on peut toutefois s’interroger quant à l’intérêt effectif d’une pratique peut-être à terme moins profitable que damaging.

AFROSTREAM
Société

Afro on demand

Afrostream est une plateforme de vidéos à la demande créée en Novembre 2013 par Tonjé Bakang. Après une période d’essai qui a débuté le 1er septembre, puis son lancement officiel le 1er octobre 2015, zoom sur l’évolution d’un média prometteur.

 
 
 
 
 
 
AfroStream est la première plateforme française à proposer des films, des séries, des dessins animés et des spectacles (et bientôt des documentaires) afro-culturels. Ce nouveau mode de consommation de produits culturels afro, souvent laissés de côtés par les médias, a immédiatement trouvé son public, las de ne pouvoir accéder qu’à des contenus en streaming illégaux ou de mauvaise qualité. Preuve à l’appui : la plateforme réunit déjà presque 90 000 personnes sur Facebook et plus de 3000 abonnements. Le fonctionnement est simple, il y a trois types d’abonnements, de 6,99 euros par mois à 99,99 euros par an, qui permettent un accès illimité à divers contenus. La plateforme s’envole, les abonnés se multiplient et différents projets sont en cours de développement. Elle prépare la création d’une application mobile pour fin novembre et la réalisation d’une production originale en 2018 (il existe déjà une web série diffusée sur Youtube « Les Ways de Mimi »).
Aujourd’hui elle propose une sélection de Nollywood, des films à succès comme Think like a Man, Bande de filles, ou encore, depuis quelques jours, suite à son nouveau partenariat avec Sony Pictures Television, un grand nombre de films inédits en France comme The Wire, et des films plus classiques comme Bad boys avec Will Smith. Mais Afrostream ne se rêve pas seulement en diffuseur de culture afro, la plateforme a une plus large ambition et veut maîtriser l’ensemble de la chaîne, de la production à la diffusion de contenus.
 
 

 
 
 
 
 
Repérée par Y Combinator (l’incubateur de la Silicon Valley qui a aidé des sociétés comme Airbnb ou Dropbox), intégrée à la plateforme MYTF1 VOD, soutenue par Orange, et partenaire de Sony, AfroStream, la plateforme attire l’attention des géants du secteur depuis deux ans. Sont-ils séduits par la volonté de défendre une culture et de la diffuser, par le fait que le cinéma africain connaisse un succès énorme depuis quelques temps et mobilise un grand public, ou bien encore parce que l’Afrique est dans la ligne de mire de la plateforme qui veut en faire son marché numéro un ? Orange en tout cas ne doute pas du potentiel d’Afrostream et investit entre 500 000 et 3 millions d’euros via sa filiale Orange Fab France. L’opérateur explique qu’ils ont beaucoup en commun, en commençant par la diffusion de contenus. Ce dernier ne cache plus sa volonté de créer un Netflix à la française et voit dans ce partenariat la possibilité de se familiariser avec ce type de projet. Orange est d’ailleurs présent dans bientôt vingt pays africains où il réalise 10% de son chiffre d’affaire. Cet investissement va lui permettre d’appuyer sa présence et son image auprès des populations africaines (Afrostream est disponible en Côte d’Ivoire, au Sénégal mais aussi en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg et le sera dans certains pays anglophones d’ici 2016), mais va également lui permettre d’enrichir son offre de contenus, car Afrostream devrait être lancé l’été prochain sur la TV d’Orange.
 
 

 
 
 
 
 
Afrostream se veut porteur d’identité pour ceux qui n’ont pas accès aux contenus afro. Les deux fondateurs veulent « montrer des héros qui ressemblent aux gens autour de nous et particulièrement l’homme et la femme noire, peu présents sur les écrans français. » Depuis quelques années, on voit se développer des médias ethniques en réponse à un sentiment d’appartenance à la société qui s’affaiblit. Les films et les séries sont à la fois des supports et des producteurs d’identités. Ils font fonctionner un imaginaire commun à travers le langage, les images, les relations ou encore les musiques. Cette culture commune nous touche, elle mobilise nos souvenirs et nos affects et nous permet de nous identifier aux personnages. Aujourd’hui, on sera plus touchés par un film qui va nous rappeler nos vacances d’été dans le Sud, ou nos repas de famille (oui, oui) qu’un film qui laisse notre partie droite du cerveau indifférente. Tonjé Bakang précise : « Durant mon adolescence, je regardais les séries et émissions américaines. J’y voyais enfin des gens comme moi, qui faisaient des blagues similaires à celles de nos familles africaines. En France, la seule représentation de la diversité dans l’humour était Jamel Debbouze » et veut ainsi « faire découvrir le monde à travers un autre point de vue, ne plus se contenter du regard caucasien ». Afrostream se considère comme plus qu’un simple média ethnique et cible toutes les personnes attirées de près ou de loin par la culture afro à travers le monde. En Afrique, grande oubliée de Netflix (pour l’instant), Afrostream veut développer la production et la diffusion de films afro, et va devoir se heurter à la concurrence que représente IrokoTV au Nigéria.
 
 

 
 
 
 
 
 
Si l’ambition sans limite du fondateur d’Afrostream laisse espérer un avenir prometteur pour la plateforme à la conquête du marché africain, ce dernier ne doit pas oublier que Netflix prévoit de « conquérir le monde » d’ici 2016, et que son arrivée sur le continent Africain risque de compromettre l’ascension fulgurante de la start-up …
Victoire Coquet
Sources :
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/02/26/afrostream-se-reve-en-netflix-africain_4584215_3212.html
https://afrostream.tv
Crédits images : 
afrostream.tv

Société

Twitter, le petit oiseau fait des bulles

 
Le jeudi 7 novembre, à New York, Twitter est entré en bourse. Cette entrée, qui n’aura surpris personne tant le réseau social l’avait soigneusement préparée en amont, a été assez réussie selon les observateurs, le titre ayant grimpé jusqu’au double de sa valeur initiale avant de se stabiliser aux alentour de 44$ l’action. La “catastrophe Facebook” était donc évitée.
Cette réussite s’explique par plusieurs facteurs qui construisent à eux tous une communication globale parfaitement maitrisée. Celle-ci a permis à l’entreprise de San Francisco de résoudre les paradoxes qui existent entre l’intérêt des utilisateurs et celui des investisseurs mais surtout celui entre innovation et prudence.

Premier facteur donc, l’effort de transparence dont a fait preuve Twitter n’hésitant pas à annoncer ses pertes prévisionnelles en place publique ou encore à ne pas cacher qu’il pourrait y avoir des problèmes dans son modèle économique tout en restant ferme sur sa volonté de ne pas ajouter plus de publicité sur son site principal. Cela a bien sûr participé à rassurer à la fois les utilisateurs (audience et donc matière qui fonde la valeur de Twitter) et les investisseurs, Twitter apparaissant comme une société sérieuse consciente de ses défauts et problèmes.
Deuxième facteur, la posture humble et sérieuse que la société a prise vis à vis de sa cotation en bourse. Le choix du NYSE et non du Nasdaq n’est pas anodin (Facebook avait choisi ce dernier). En effet, le Nasdaq est habituellement réservé aux valeurs technologiques à fort potentiel d’innovation et de croissance (choix qui aurait semblé dès lors logique pour Twitter), ce qui en fait le marché privilégié des spéculateurs à court terme. À l’inverse, le NYSE est historiquement le marché des valeurs dites traditionnelles (industrie, sidérurgie, automobile notamment), installées et portées sur le long terme. Le choix du NYSE par Twitter communique une volonté de se développer sur le long terme et permet ainsi de réduire les nombreuses craintes quant aux défauts actuels, aux niveaux financier et économique, de la société. De plus Twitter, qui a surement appris du contre-exemple Facebook a décidé de présenter une action à un taux assez raisonnable (bien que supérieur à celui prévu en premier lieu) et surtout dans un volume relativement faible. Le réseau social a ainsi travaillé sa rareté sur les marchés ce qui a permis à l’action d’augmenter facilement sa valeur.
Mais tout cela n’explique toujours pas pourquoi bon nombre d’investisseurs ressentent le besoin d’investir dans Twitter, de croire tout simplement en la possibilité pour la compagnie de dégager du profit, celle-ci étant jusque là déficitaire (134 millions de dollars de perte attendue en 2013). Manque d’explication apparente qui amène de nombreuses personnes et journalistes à voir en cette Twitter-mania le témoin de la formation d’une nouvelle bulle internet, analogue à celle de la fin des années 90.
Si cette crainte peut être justifiée mais non vérifiée (on ne peut savoir qu’une bulle est une bulle qu’au moment où elle éclate), elle est tout de même en partie infirmée par le fait que des entreprises comme Facebook ou LinkedIn gagnent déjà de l’argent et que Twitter semble suffisamment préparé pour être rentable lui aussi.
 
 
Son principal avantage réside en MoPub, leader dans le secteur de la publicité sur mobiles racheté au groupe Orange début septembre. Rachat qui ne semble pas, par ailleurs, tout à fait fortuit et sans rapport avec l’introduction de l’entreprise sur les marchés. MoPub permet en effet à Twitter d’être l’entreprise la plus intéressante actuellement en terme de développement autour de la publicité mobile, si ce n’est de la publicité tout court. Car si MoPub est le leader en son domaine, Twitter est le mieux placé, ou du moins l’un des mieux placé dans la course aux datas. C’est ainsi un des rares sites à être capable de suivre l’utilisateur sur plusieurs appareils grâce au Twitter ID.
Pour résumer, Twitter est désormais capable d’identifier l’utilisateur quelque soit l’interface utilisée (fixe ou mobile), de le signifier aux annonceurs et de leur vendre en temps réel, grâce au Real Time Bidding, (technologie qui gouverne le monde de la publicité digitale aujourd’hui) un espace publicitaire dont la valeur est accrue par cette identification (en tant qu’intérêt pour une marque, un type de produit). Cela permet alors à une entreprise de suivre son client sur tous les appareils qu’il utilise et ainsi d’augmenter la probabilité d’achat, d’effectivité de l’annonce.
Cette innovation, majeure dans l’ère du Big Data permettrait d’expliquer l’engouement des investisseurs pour Twitter. La firme semblerait dorénavant avoir le plus fort potentiel de croissance à long terme, devant Facebook même.
 
Thomas Luck
Sources :
Lemonde.fr
Lemonde.fr
Lenouvelobs.fr
Huffingtonpost.fr
Medium.com
Crédit photo :
Bannière : metronews.fr
IPO : twimg.com
Mopub : social-media-actu.com
 

L'euro 2012 Poland Ukraine
Com & Société

L’Euro 2012 de la pub’

 
Imaginez un peu que le 8 juin prochain, en parallèle de l’ouverture de l’Euro 2012, un organisme lance une compétition alternative avec une structure similaire à l’illustre championnat (compétition, groupe, et dimension internationale) à cette différence près qu’elle ne ferait pas s’affronter des équipes de football mais des publicités ?
Voyons un peu ce que ça donnerait…
Règles du jeu
Pour faire simple, et parce que cet article a tout d’une « uchronie », et que par conséquent la science-fiction me donne le pouvoir d’écrire ma propre réalité, je vous fais grâce des étapes éliminatoires (tirage au sort, phase de groupes et matchs de barrages) pour attaquer le vif du sujet : la phase finale.
Les conditions des « matchs » :
– 8 groupes de 4 équipes
– Match aller uniquement
– Conditions de match aléatoires : la pub a pour seul impératif d’avoir pour sujet l’Euro 2012
– Temps du match : temps de la publicité
Groupe B bis
Dans ce monde parallèle, le tirage au sort aurait été tout différent de celui que nous connaissons actuellement. Zoom sur cette pool inédite.
Les Pays-Bas, où la pub la plus « beauf ». Une pompe à bière devrait vous éviter bien des tracas.
Ce spot est celui du fournisseur d’énergie NLénergie qui choisit de jouer sur la peur des néerlandaises face aux « bombes » ukrainiennes pour encourager leur compagnon à rester au pays pour voir les matchs. En contrepartie, pour tout abonnement au fournisseur, une pompe à bière vous sera offerte et vous garantira de bons moments de camaraderie et de virilité devant les matchs de l’Euro.
La vidéo ici…
Des femmes, de la bière et du foot, un ensemble bien classique mais pour le coup, le résultat est un peu au ras des pâquerettes, si vous me passez l’expression.
L’Angleterre est, dans cette pool imaginaire, la deuxième équipe à concourir avec pour fier représentant la marque de bière Carlsberg, qui multiplie les publicités ayant pour sujet direct l’Euro 2012. Le spot en question met en scène les gloires du foot devenues, pour l’occasion, professeurs à la Fan Academy : cours de supporter, master class de pénalty, diplôme du meilleur buveur de bière-de-la-victoire, bref comment devenir « the great fan ».

De l’humour, de l’idée, et des guests (Maradona entre autres) : l’Angleterre n’a peut-être pas la meilleure équipe de foot mais se place à coup sûr sur le podium en ce qui concerne les publicités.
La France et la pub d’Orange « Be prepared » proposent une des publicités qui jouent le plus la carte de l’international. La marque met ainsi le paquet sur ces spots car pour la première fois de son histoire, Orange est sponsor officiel de ce championnat et rejoint ainsi la liste des 12 mastodontes sponsors officiels de la compétition parmi lesquels : Coca-Cola, Hyundai, McDonald’s, Continental, Adidas…

Comme pour Carlsberg, l’accent est mis sur les supporters et leur préparation située à mi-chemin entre le marathon et l’activité clandestine, mais qui dans les deux cas n’en font que de meilleurs chemins pour apprécier à sa juste valeur la communion presque céleste qu’est un match de football, en tout cas pour ces adeptes du ballon rond.
La Chine, évidemment totalement hors sélection, propose néanmoins une publicité vantant l’Euro 2012 pour la chaîne Now TV, qui obtiendrait sans nul doute le prix de la pub la plus polémique.
Si le début s’annonce bien, avec ces footballeurs/personnages de mangas jouant gaiement aux couleurs de l’Euro, on est de plus en plus sceptiques devant un spot –osons le dire- des plus sinistres : des monuments emblématiques tels que le Colisée ou Big Ben en proie aux flammes, des bombes, des tanks, un ciel noir et des créatures maléfiques en tout genre surgissant dans le stade. Au final le malaise est perceptible et on ne peut qu’être circonspect devant ce spot. Quel était le message à comprendre ? L’espace interprétatif est large, mais une chose est sûre, c’est qu’une publicité un peu plus classique aurait largement fait l’affaire…
De l’insolite au classique, du vulgaire à la célébration des sentiments les plus nobles, l’Euro 2012 aura, cette année encore, stimulé la créativité des publicitaires de tous les horizons. Preuve, s’il en fallait, d’un marché porteur et fédérateur qui intrigue, amuse et attire nombre de spectateurs pour qui le foot n’est pas la panacée.
Qui sait, le vainqueur  de l’Euro 2012 de la pub ne se trouve peut-être pas dans cette  sélection. Le challenger a jusqu’au 1er juillet 2012 pour créer la surprise.
NDA : à tous les fans de foot qui liront cet article-fiction, qu’ils ne soient pas outrés. La plongée d’une novice dans le monde complexe du foot ne se fait pas sans erreurs…
 
Marie Latirre

Opération de réalité augmentée Orange à Auber et Gare du Nord pour le Noël 2011
Société

Quand Orange nous vend (vraiment) du rêve

Où suis-je ? Le grand hall de la station Auber.
Et c’est quoi cet énorme écran en plein milieu du hall ? Ma foi, je me suis posée la même question. Musique, lumière et animatrices : il fallait au moins ça pour stopper les gens sur le chemin de leur foyer ce lundi soir de novembre.
Derrière tout ça : Orange. Voilà une marque qui s’est particulièrement démenée cette année pour ne pas se faire oublier pendant les fêtes. Le petit père Nöel en bougie, les rois mages, le lutin et l’ange sont arrivés à la télévision, à la radio, dans la rue, sur Internet, et dans les applications des smartphones depuis plus d’un mois. C’est ce qui s’appelle ratisser large.
Bref, du Orange, vous en avez vu et entendu, mais en avez-vous dansé ? Car c’était bien le but de cette opération lancée le même jour à Marseille et à Paris. Pour cela, Orange a tout simplement fait un partenariat avec Kinect et a installé un immense écran pour que l’on puisse bouger notre corps avec nos petits personnages préférés, et ce devant une foule d’étrangers.
Il y avait bien sûr un petit teaser…
Ainsi, ce soir là étaient présentes trois animatrices Orange qui dansaient et invitaient les passants à venir les rejoindre. Alors je suis restée non pas pour danser, mais pour voir si ça allait marcher…
Eh bien, oui, figurez-vous qu’au bout de 2 minutes, un homme de 40 ans, type cadre, pose son attaché-case et commence un magnifique dandinement sur une mélodie, cousine de Born to be alive en version Noël.
Donc pour le coup, c’était vraiment amusant de regarder tous ces gens, totalement différents les uns des autres, essayer un par un de suivre les mouvements d’un lutin. La magie de Noël, sûrement
N’empêche que tout cela était très bien pensé. Il est quand même beaucoup plus sympathique de danser avec un roi mage ou un bel ange blond qu’avec le logo d’une marque, et ça Orange l’a parfaitement compris. Devant nos yeux pendant l’animation, pas de mobiles dernière génération, pas de box, pas de gros mots du type « abonnement » ou « haut débit ». Les animatrices ne portent même pas le logo sur elles, vêtues simplement d’un manteau de couleur orange. Tout est organisé dans le détail pour adoucir la représentation que nous avons de la marque : une technique douce pour se rapprocher du consommateur. Et, effectivement, le but de l’opération était d’abord de faire passer un bon moment aux gens… Avec Orange, bien sûr.
A la fin de leur partie, les participants souhaitant apparaître sur la chaine Youtube de Orange étaient invités à signer une décharge. Rien ne se perd, tout se transforme : les petits malins ont enregistré continuellement pendant l’opération. Le passage du physique au numérique permet ici de faire durer les retombées.
Pendant tout ce temps, le mot Orange n’était en fait visible qu’une fois : à côté de l’animation, sur les affiches murales qui invitaient tous passants à aller voir les vidéos sur Internet…

Justine Brisson