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Nouveau look pour un nouveau poste

 
Cristina Cordula travaille-t-elle tapie dans l’ombre de la classe politique ? C’est ce qu’on pourrait penser aux vue des efforts de nos politiciens. On se souvient du régime drastique de François Hollande avant la campagne présidentielle et des lunettes vertes d’Eva Joly. Aujourd’hui, c’est au tour de Ségolène Royal de changer.
En effet, la nouvelle ministre de l’écologie arbore depuis son arrivée au gouvernement un nouveau chignon. Un détail pourrait-on penser. Mais le diable est dans les détails, particulièrement lorsqu’il s’agit de communication politique. L’image et l’apparence en politique sont parties prenantes de la popularité.

Fini les cheveux aux vents et les tenues blanches et rouges de 2007 qui lui donnaient des airs de de jeunesse fonceuse et de Marianne souvent moqués par les Guignols.
Ségo a désormais muri et tente de le prouver en arborant un look à base de chignon, d’étole sobre et de discrètes perles blanches, qui lui confère une image rassurante et assagie, presque maternelle. Des atours qui rappellent ceux de Simone Veil, icône progressiste.
Elle se positionne d’ailleurs comme une « femme d’Etat » selon son expression. Le coté maternel du look s’accorde avec son intention d’« écouter les gens, de faire attention à eux ». Un attachement à l’apparence, à l’image et aux mots qui porte ses fruits ; La troisième du gouvernement a fait un bon de douze points dans les sondages.
L’apparence est donc en politique plus que jamais reliée à une personnalité et une ligne idéologique que l’on cherche à défendre. Il en va de même pour le style vestimentaire de notre premier ministre. Ancien champion de la chemise et de la cravate colorée, Valls joue maintenant la carte de la sobriété. Il en va de sa réputation de sérieux.

Avec une ambition peu cachée de reconquérir le Sénat, à quand le régime de Gérard Larcher ?
Sources
LeTélégramme
HuffingtonPost
Closer
LeNouvelObservateur