Les Revenants, héritiers culturels
Dès qu’on étudie Les Revenants d’un point de vue culturel, on voit à quel point la série ne cesse de puiser dans un héritage sériel très américain. Pour autant, la série invente un univers purement français. Alicia Poirier N’Diaye, Margaux de Thoisy, Anouk Renouvel et Manon Conan montrent que ces influences sont ici intégrées pour créer un objet sériel novateur -et c’est peut-être la plus belle qualité de cette série.
Les Revenants ou l’incroyable métempsycose d’un film en série
La série française Les Revenants peut s’apparenter à une forme de renaissance, voire de résurrection, du film de Robin Campillo sorti inaperçu dans nos salles en 2004. Le traitement cinématographique d’un récit tel que celui des Revenants pose éminemment la question de la figuration de ces fantasmes. Doit-on prendre le parti pris de la matérialité ou de l’immatérialité ? Oscillant entre la forme spectrale ou le zombie, le revenant est un être insaisissable et par conséquent difficile à représenter. Tantôt classés dans la catégorie des morts-vivants, tangibles, tantôt dans celle des fantômes, intangibles, les revenants sont des entités floues qui mettent à l’épreuve le dispositif cinématographique. S’il est possible d’observer des constantes certaines du film dans la série, il est aussi important de noter l’originalité de cette sérialisation.
D’emblée, Gobert prend le parti de conserver la représentation des revenants comme des corps en – chair et en os -, de la même manière que dans le film de Campillo. La démarche lente et saccadée des revenants se propage sur les autres personnages inoculant à l’ensemble du film et de la série un rythme particulièrement déroutant. Notons un travail important du jeu d’acteur concernant leurs gestes, déambulations et leurs regards. En effet, dans le film tout comme dans la série, le regard des revenants transperce et transforme la physiologie et le fonctionnement des vivants, à l’exemple d’Adèle, dans la série, influencée par Simon, ou Rachel contaminée d’une certaine manière par Mathieu. Ce regard pénètre aussi l’espace du spectateur oppressé par la présence récurrente de regards caméras ou de regards vides et désaxés, à l’instar de personnages tels que Victor ou Lucy.
Rachel et Mathieu, Les Revenants, Robin Campillo, 2004.
Les Revenants apparaît comme une série où les corps sont très présents, voire surprésents. En effet, le corps s’avère substantiel pour traiter cette thématique. Un corps déjà mort ne peut être que fascinant, d’autant plus si l’on prend le parti de donner une présence physique et une consistance charnelle aux revenants. Le corps de ces êtres singuliers captive autant le spectateur que les autres personnages qui ne cessent d’entrer en contact physique avec eux. Que cela passe par la violence (Toni donne des coups de pelle à son frère), la sexualité (Simon et Adèle ou Lucy et Jérôme) ou la tendresse (Claire et sa fille Camille), les corps se confondent, se métamorphosent, disparaissent et se déchirent pour donner aux revenants une sensation de vie. L’épreuve du corps vient dire la présence paradoxale mais néanmoins sensible des revenants.
Objets cinématographiques proprement hybrides, le film et la série n’entrent pas dans un code en particulier mais oscillent d’un genre à un autre tout en conservant le fantastique comme port d’attache. Tous ces corps proprement troublés engendrent une atmosphère mystique proche de l’univers de David Cronenberg, de John Carpenter, ou récemment du cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. Dans Oncle Boonmee, le réel est sans cesse taraudé par le surnaturel, les fantômes surgissent dans la jungle comme des apparitions magiques sous la forme de surimpressions. S’il est possible de noter des constantes entre le film et la série dans le traitement général de la figure des revenants, il est aussi essentiel de noter certaines variations dans le traitement du récit.
Oncle Boonmee
D’un point de vue stylistique et artistique, le film se rapproche plus d’une esthétique réaliste quasi documentaire, laissant le spectateur de marbre lorsque l’extraordinaire surgit au milieu de l’ordinaire. L’atmosphère dans laquelle nous plonge Campillo dans son film semble beaucoup plus spectrale et pastellisée par rapport à la série plus sombre et brutale. Campillo adopte une esthétique lumineuse dans l’ensemble du film qui devient lui même diaphane et donc proprement fantomatique. La répétition de plans d’ensemble sur les revenants dans la rue témoigne notamment de cette esthétique plus solaire, comparée à la série plus lunaire.
En revanche, la singularité de la série tient à son ambition plastique, et notamment sa stylisation. Inspirée par les photos de l’américain Gregory Crewdson, la photographie de la série, dirigée par Patrick Blossier et travaillée notamment par la lumière et le contraste des couleurs, parvient à propager une atmosphère inquiétante et fantastique. L’utilisation de l’effet de « tilt-shift » permettant des distorsions et des décrochements plastiques, et du flou artistique participent à l’esthétisation des scènes et renforcent de même une sensation d’étrangeté et de décalage, renforcée par la musique du groupe écossais Mogwai. Ce phénomène se traduit aussi par la multiplication des échelles de plans qui contribue notamment à une forme d’altération des corps relevant de ce que Philippe Arnaud nomme la « tératologie scalaire ».
Ainsi, la série flirte davantage avec le film gore dans certaines scènes, notamment avec Serge et ses actes de cannibalisme, qui renvoient au film de vampires suédois Morse (2008 – Tomas Alfredson). En effet, dans la série, le sang est une constante qui n’est nullement l’apanage du film, viscéralement plus timide, de Campillo. Si le film tient plus de l’ordre de la suggestion, la série tient davantage de celui de la monstration.
Morse, Tomas Alfredson, 2008.
Même si le principe du traitement de la figure des revenants dans le film et dans la série semble similaire dans le fond, on constate cependant quelques variations en terme de forme et d’esthétique qui permettent aux deux productions de jouir d’une poésie unique.
Les Revenants ou l’héritage assumé des séries américaines
Tout en marquant un tournant dans l’histoire de la série télévisée française, Les Revenants s’inscrit clairement dans un paysage télévisuel très américain. Les scénaristes admettent volontiers des références telles que Lost ou Six Feet Under comme modèles pour leur série, sans pour autant produire une simple copie française d’un succès anglophone.
Le succès des Revenants tient peut-être au fait que le téléspectateur français a l’œil exercé depuis une dizaine d’années à un type de récit mêlant le quotidien ordinaire d’un groupe de personnes (famille, quartier) à des événements extra-ordinaires qui le touchent directement.
Par exemple, on sait depuis les premiers épisodes de Six Feet Under que la mort comme thème initial ne signifie pas nécessairement enquêtes glauques et détails gores, mais peut être habilement intégrée dans une chronique familiale qui traite de la sexualité, de l’éducation ou encore de la religion.
L’inscription d’une série dans un lieu cerné, souvent un quartier ou une ville, est une caractéristique importante des fictions américaines : dans Desperate Housewives, Wisteria Lane constitue l’unique décor, ou presque, des aventures mystérieuses ou quotidiennes des héroïnes. L’arrivée de nouveaux habitants chaque année, leur intégration et la méfiance qu’ils provoquent parfois composent le moteur principal de l’intrigue, et fait avancer chacun des personnages dans son histoire familiale. Les Revenants reprend cette thématique : que faire face à l’intrusion d’un corps étranger qui perturbe l’équilibre des foyers ? Comme dans Desperate Housewives, Fabrice Gobert expose des histoires intimes individuelles qui s’avèrent liées entre elles : Tony, employeur de Lucy et propriétaire du bar où Léna passe le plus clair de son temps, est également le frère de Serge, l’un des revenants. Ces liens entrent les personnages laissent apparaître l’éventualité d’un destin commun à tous.
L’influence la plus flagrante reste cependant celle de l’œuvre de J.J. Abrams, Lost. En effet il s’agit dans les deux cas d’une cohabitation, voire d’un affrontement, du groupe de personnages principaux (les habitants de la ville dans Les Revenants / les survivants dans Lost) avec un groupe opposé, potentiellement menaçant (les revenants/les Autres). Cette menace a également pour caractéristique d’agir subrepticement dans la vie des héros, du moins dans la première saison. Elle s’introduit sous une forme familière dans la série française, et forme un écho lointain (bruits inquiétants ou phénomènes étranges) dans la série américaine. La cohabitation est d’autant plus forcée que l’intrigue se déroule sur un territoire anormalement circonscrit. La scène particulièrement anxiogène où Julie, Laure et Victor tentent en vain de s’enfuir de la ville en voiture rappelle la fuite impossible de Michael et son fils Walt, dont le radeau est irrésistiblement attiré par l’île, à la fin de la première saison de Lost.
Autre parallèle intéressant, les relations conflictuelles entre les héros et « les autres » prennent dans les deux séries la forme d’un enfant revendiqué par les deux partis. Le bébé de Claire, né sur l’île (Lost) et celui qu’attend Adèle, conçu par un revenant, cristallisent par leur statut particulier les enjeux de l’affrontement. Si Claire, un temps séquestrée par les Autres alors qu’elle est enceinte, reparaît vite aux côtés de ses compagnons dans la première saison de Lost, on attend de voir le sort réservé à Adèle dans la seconde saison des Revenants.
Enfin, les deux séries voient l’émergence d’une figure de leader spirituel, qui trouve dans cette situation nouvelle une opportunité de s’illustrer : John Locke (Lost) et Pierre, le responsable de La Main Tendue (Les Revenants) font preuve d’un calme et d’une assurance anormale, qui rassurent autant qu’ils dérangent. Cette aisance dans les situations a priori extraordinaires provoque les soupçons des téléspectateurs. En endossant le rôle du prophète, ces deux personnages personnifient l’aspect mystique, voire religieux des deux séries.
La fin de la première saison de Lost signait un changement de ton très net avec la suite de l’intrigue. Si le scénario tournait jusque là autour de l’adaptation des survivants à leur nouvel environnement, la découverte de la trappe annonçait le début d’une histoire nouvelle, plus complexe, dilatée dans le temps et l’espace. On a beaucoup reproché au final des Revenants de ne pas répondre aux nombreuses questions suscitées par les épisodes précédents. La fin du huitième épisode, plus fantastique que le reste de la saison, pourrait également signifier une rupture importante. La horde de revenants qui avance lentement vers la Main Tendue a peu à voir avec les morts fringants et pleins de désir que l’on a suivis individuellement. S’il n’apporte pas les réponses escomptées, ce final clairement fantastique laisse envisager de belles possibilités quant à la prochaine saison.
De Twin Peaks aux Revenants : séries jumelles ou simple hommage ?
Deux jeunes filles rentrent chez elles, l’une revient à la vie, tandis que l’autre a tout juste réchappé à la mort. Les images, les plans, les idées sont manifestement parallèles, mais pas identiques. Alors que Les Revenants questionne sur le retour des morts parmi les vivants, Twin Peaks se focalise sur la raison de la disparition d’une jeune fille. Elles se rejoignent tout de même : lors de chacun des épisodes, il est question de la mort d’un être cher, et plus particulièrement de la perte – physique ou psychologique – d’un enfant (Camille, Victor, Laura, Audrey). Ainsi, il est aisé de rapprocher Camille, sœur jumelle disparue des Revenants et Laura, jeune fille violemment assassinée de Twin Peaks. La réaction des parents est identique – même si la temporalité n’est pas la même (l’action se déroule quatre ans auparavant dans Les Revenants, et dans le présent pour Twin Peaks) : la mère complètement anéantie, le père qui tente de se rattacher au monde tant bien que mal.
La relation père/fille est abordée avec une certaine attention, et ce dans les deux séries, notamment au niveau de la culpabilité. Culpabilité du père de Léna (sœur jumelle des Revenants qui est restée en vie) : on apprend qu’il aurait battu sa fille quelques années auparavant ; culpabilité du père de Laura, se traduisant par un chagrin infini et le refus de laisser partir sa fille (il danse avec son portrait, s’accroche à son cercueil), culpabilité qui prendra toute sa mesure dans l’épisode final. De plus, la relation d’Audrey Horne (camarade de classe de Laura et Donna dans Twin Peaks) avec son père étant difficile et conflictuelle, il lui annonce dans la saison 1, que si Laura vient juste de mourir, ça fait des années qu’il a perdu sa propre fille. Les séries traitent aussi de relations de complicité : le père de Donna et sa fille sont très proches (bien plus que Donna et sa mère), et de même, entre Camille et son père, on constate un lien très fort – bien plus qu’avec Léna, ou avec leur mère. Les pères et leurs filles se comprennent.
Les similarités ne s’arrêtent pas là : il est flagrant que le décor est pratiquement identique. Une petite ville, perdue entre une forêt inquiétante, des montagnes et bien sûr un lac. L’eau est particulièrement présente dans ces deux séries. Symbole ultime de la vie, elle disparaît peu à peu dans Les Revenants, au fur et à mesure que les morts reviennent – comme nous le verrons plus en détail demain. L’eau est aussi omniprésente dans le générique de Twin Peaks. On note d’ailleurs que dans Twin Peaks, les enquêteurs, bien vivants, ne cessent de boire du café (composé en majorité d’eau, surtout quand il est américain !). Les « zombies » des Revenants, eux, ont toujours faim et dévorent, engloutissent, toute la nourriture à leur portée.
La découverte du corps de Laura Palmer.
La présence du pub, unique lieu de rendez-vous de tous les habitants, quelque soit leurs âges, est à noter : Lake Pub (Les Revenants) contre Road House (Twin Peaks). La symétrie des noms est frappante : l’hommage est ici bien présent.
On peut aussi citer la présence d’un meurtrier sanguinaire qui s’attaque aux jeunes filles et terrorise ainsi la population locale. Avec en fond sonore, une bande originale récurrente. Elle semble bercer les téléspectateurs avec sa nostalgie (des morts ?) mais aussi les inquiéter par son ton lancinant.
Le dernier détail qui met en relation les deux séries est la présence « d’étrangers » dans les deux villes : l’agent Cooper (FBI) et Lucy (serveuse au Lake Pub). Le premier a un rôle bien plus important : il est l’image même du téléspectateur, découvrant la ville, ses habitants et ses intrigues en même temps que lui. C’est alors qu’on comprend, dans un cas comme dans l’autre, que ces villes imaginaires sont constituées d’une population de marginaux, formant un tout plus ou moins uni. L’agent Cooper et ses rêves mystiques peuvent être comparés aux visions de Lucy lors de rapports sexuels. Tous deux semblent être la clé, celle qui nous permettra de résoudre tous les mystères rencontrés : Lucy, qui semble tout savoir et prend la tête des revenants, l’agent Cooper, qui a confiance absolue en son inconscient omniscient.
Mais là où les deux séries se rejoignent plus particulièrement, c’est surtout dans cette idée de poser de nombreuses questions, notamment sur la mort. Mais ces dernières restent sans réponse. Le téléspectateur n’est pas censé être passif, comme dans un soap opéra lambda (dont on peut même apercevoir des extraits dans Twin Peaks : Invitation à l’Amour). C’est lui-même un acteur de l’intrigue : s’il veut comprendre, il doit se creuser les méninges. Et c’est peut-être là tout le génie de ce genre de série.
“To be French or not to be?, that is the question”
Nous venons de voir que Les Revenants puise dans un corpus culturel large, allant de Twin Peaks à Lost, principalement. Pour autant, la série n’a-t-elle pas une identité propre? Certes, cette part d’héritage est indéniable mais nous ne pouvons pas réduire cette série au rôle de pâle copie. En effet, elle s’inscrit dans un subtil et agréable entre-deux : elle emprunte et s’inspire des séries américaines et en même temps affirme et revendique son identité et ses spécificités propres. Qu’on se le dise, Les Revenants est bel et bien une série française !
Tout d’abord la série est typiquement française dans son traitement et son approche de la thématique des revenants. En prenant le contre-pied de toutes les autres séries, Les Revenants ne mise pas sur un fantastique exacerbé. Au contraire, nombreux parlent d’un fantastique « discret » ou encore d’un fantastique « diffus et atmosphérique ». Toute la particularité française se dévoile ici ; le fantastique est le cœur de la série et ne crève pourtant pas l’écran. Il colore juste subtilement l’histoire, apportant ainsi la nouveauté suffisante : ni trop, ni trop peu. Des revenants agressifs ? Inhumains ? Défigurés ? Non merci! La série là encore innove et se démarque, l’accent est en effet mis sur les caractéristiques psychologiques des personnages, aussi bien de ceux qui reviennent que de ceux qui sont confrontés au retour. Ce traitement inédit permet dès lors de poser des questions nouvelles : comment vivre avec, non pas le deuil, mais le retour ? Comment percevoir l’autre ? Faut-il en avoir peur ? Peut-on les considérer comme pleinement humain ?
Le lieu contribue également pleinement à asseoir l’identité française de la série : une ville de montagne qui incarne un certain folklore à la française : les paysages, les maisons propres à ces régions montagneuses. De plus le clocher qui apparaît au fur et à mesure que l’eau du barrage baisse, semble faire référence aux vieux villages français qui se déployaient autour du centre névralgique que représentait l’église.
Les Revenants, contrairement à ses comparses américaines, ne met pas en scène un seul et unique héros. Un héros charismatique, qui attire l’attention de tous. Au contraire les créateurs de la série ont pris le parti de suivre de près six revenants, tous très différents. Des personnages qui incarnent chacun à leur façon une facette du héros à la française. En effet, on retrouve par exemple dans la série la stricte application du célèbre dicton « laver son linge sale en famille » avec Serge et Toni. Une autre spécificité française se fait sentir à propos de la représentation de l’autorité : une forte défiance de la part des habitants. Le personnage de Thomas, le capitaine de police incarnant l’autorité, fait peur. Des contres pouvoirs s’organisent très rapidement notamment à travers la Main Tendue et Pierre qui décident de recueillir et cacher les revenants.
Nous ne pouvons plus à présent nier les particularités françaises de cette série, certains vont même jusqu’à parler de renouveau de la série française. Mais qu’en est-il réellement? Certes, les créateurs des Revenants ont parfaitement réussi à mêler héritages étrangers et traditions françaises. En effet, la série intègre l’usage des cliffhangers jusque là réservés aux séries américaines, elle pose également plus de questions qu’elle n’apporte de réponses, et finalement elle met le téléspectateur dans une posture inédite d’enquêteur notamment via Internet. Et si justement ce renouveau menait à la perte définitive du genre sériel français ? Les Revenants semble être la série qui incarne à elle seule et à la perfection le malaise des séries télévisées françaises : elle symbolise la recherche difficile d’une identité propre et assurée. La transposition est d’ailleurs troublante : au départ la série adopte un traitement du fantastique et de la thématique des revenants très français, puis peu à peu un glissement s’opère vers un traitement du fantastique cette fois très classique : les revenants connaissent des mutations étranges, ils deviennent agressifs, aucune cohabitation n’est envisageable, etc. Finalement il semblerait que la série ne sache pas où se situer dans cet entre-deux : plus du côté français ou plus du côté anglo-saxon ? Puisse la saison 2 nous apporter des réponses.
Alicia Poirier N’Diaye (pour « Les Revenants ou l’incroyable métempsycose d’un film en série »)
Margaux De Thoisy (pour « Les Revenants ou l’héritage assumé des séries américaines »)
Anouk Renouvel (pour « De Twin Peaks aux Revenants : séries jumelles ou simple hommage ? »)
Manon Conan (pour « To be French or not to be? That is the question »)
Sources de « Les Revenants ou l’incroyable métempsycose d’un film en série» :
Telerama
Sources de « To be French or not to be? That is the question »:
L’Express
Huffington Post