En 2022, il n’est plus surprenant de voir des adolescents se lancer dans la quête insatiable de la célébrité, promue par Youtube, Instagram ou plus récemment Tiktok. Mais comment expliquer l’accélération de ce phénomène de starification chez les plus jeunes ? Récit d’une génération déchantée, qui ose (enfin) mettre des mots sur un mal-être… inévitablement marchandisé.
Astroturfing, théorie du complot, conspirationnisme, scepticisme… si ces termes peuvent sembler théoriques de prime abord, ils sont symptomatiques de la réalité de notre société actuelle. Ces phénomènes sont très présents, sans que l’on puisse pour autant les identifier comme tels.
En 2017, un hashtag prend de l’ampleur aux Etats-Unis, puis dans le monde entier, pour symboliser finalement le début d’une ère : #Metoo. Lancé suite aux scandales de harcèlements et d’agressions sexuelles par le producteur de cinéma américain Harvey Weinstein, il a ouvert, depuis sa création, la porte aux témoignages et lancements d’alerte au sein de la communauté féministe. Leur point commun ? Le moyen de diffusion, et surtout la forme. Les réseaux sociaux, et tout particulièrement la plateforme Twitter, sont devenus les vecteurs privilégiés d’une nouvelle parole, matérialisée par l’usage du #. Entre 2017 et 2018, #MeToo et #BalancetonPorc comptabilisent ainsi à eux seuls respectivement 17,2 millions et 930 000 tweets. Des chiffres vertigineux qui visibilisent une réalité jusqu’alors tue, et donnent, enfin, la parole aux victimes de violences sexuelles et sexistes.
On dit souvent « ce n’est pas la fin du monde » … mais qu’en est-il réellement ? La dernière comédie apocalyptique « Don’t look up : déni cosmique », disponible sur Netflix, tente d’y voir plus clair tout en alertant sur les dérives de notre société. Parmi elles, la réception des vérités scientifiques auprès de l’opinion publique. Analyse de ce phénomène, sous le prisme de la pensée d’Etienne Klein et son essai « Le goût du vrai ».
Noël revient chaque année, ce n’est pas nouveau ! Il semblerait que les cadeaux ne le soient pas non plus : à l’approche des fêtes, de plus en plus de personnes sont séduites par la seconde main. S’agit-il d’une tendance réellement opposée au modèle de la surconsommation ?
Le 27 octobre dernier se tenait au Pachamama, près de la place de la Bastille, la plus grande soirée TikTok de France nommée ForYouNight3, placée sous le thème d’Halloween. À rassemblement exceptionnel, enjeux communicationnels multiples.
Il est partout, il fait sensation, nous l’adorons. Le tote bag est un objet incontournable de notre génération. Étymologiquement, l’anglais to tote signifie « trimbaler ». Mais lorsqu’on arbore fièrement son tote bag sur son épaule, quel portrait de consommateur trimbale-t-on réellement ?
Il est partout, ce symbole rectangulaire de l’enveloppe blanche, gardienne d’un message personnel, qui ne demande qu’à être lu. Avant de devenir e-mail, l’objet était une lettre. Et c’est bien devant cette modeste feuille de papier pliée – en deux, en trois, en quatre – que FastNCurious s’émerveille aujourd’hui. À l’heure des relations digitalisées, que signifie encore la décision de rédiger, affranchir puis poster une lettre ?
6 secondes. C’est le temps de lecture moyen d’un recruteur à l’égard d’un CV selon une étude menée par le cabinet de recrutement The Ladders. Véritable instrument communicationnel de persuasion, le Curriculum Vitae doit dresser un portrait cohérent du « parcours de vie » de son auteur sans pour autant tomber dans l’écueil d’une présentation prosaïque. Il est la première et parfois la seule impression qu’un recruteur aura d’une personne. C’est pour cela qu’il impressionne et fait même peur.
On ne vous apprend rien: la crise sanitaire est venue bousculer nos habitudes d’interactions sociales. Distanciel, positionnement des corps dans l’espace, nouveaux rituels de socialisation… à la lumière des interactionnistes et autres penseurs en sciences de la communication, FastNCurious vous propose un tour d’horizon d’une sémiotique corporelle 2.0.