Société

Noël et la seconde main : alternative durable ?

Noël revient chaque année, ce n’est pas nouveau ! Il semblerait que les cadeaux ne le soient pas non plus :  à l’approche des fêtes, de plus en plus de personnes sont séduites par la seconde main. S’agit-il d’une tendance réellement opposée au modèle de la surconsommation ? 
Publicité et marketing

La quête de sens : nouvelle mission du marketing

Du sens. C’est ce que recherchent les nouveaux consommateurs d’aujourd’hui. Le prix d’un bien ou d’un service se justifie toujours par la qualité du produit ou encore le plaisir qu’il nous procure. Dorénavant, il prend en compte un enjeu qui a longtemps été marginalisé par les marques : le sens. 
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Les CV créatifs : quand les étudiants redoublent d’inventivité pour décrocher un stage

6 secondes. C’est le temps de lecture moyen d’un recruteur à l’égard d’un CV selon une étude menée par le cabinet de recrutement The Ladders. Véritable instrument communicationnel de persuasion, le Curriculum Vitae doit dresser un portrait cohérent du « parcours de vie » de son auteur sans pour autant tomber dans l’écueil d’une présentation prosaïque. Il est la première et parfois la seule impression qu’un recruteur aura d’une personne. C’est pour cela qu’il impressionne et fait même peur. 
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Marques et greenwashing : quand la fast fashion verdit ses discours

L’industrie de la mode pollue plus que les vols internationaux et le transport de marchandises cumulés. C’est ce que conclue un rapport de la fondation Ellen MacArthur publié en 2017. Deux ans plus tard, 32 entreprises de mode signent le Fashion Pact : un engagement pour réduire leur impact environnemental. Fort enjeu de communication pour les marques que de « se mettre au vert ». Mais qu’en est-il vraiment derrière ces discours green des industries de mode ? Et si le Fashion Pact n’était qu’une vaste opération de greenwashing ?
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TikTok, la com’ à la mode

Quels enjeux pour cette jeune application de l’entreprise chinoise ByteDance ? En 2018, Le Monde nous parlait de la nouvelle « application pour les adolescents fans de play-back », alors que BFM TV décrivait un « Instagram musical » mêlant « karaoké et selfie », qui arrivait étonnamment à se placer comme l’application la plus téléchargée de l’année. Pourtant, en juillet 2020, c’est Emmanuel Macron qui fait son apparition sur l’application, félicitant nos bacheliers pour leur réussite dans ce contexte si particulier. Deux ans après son arrivée sur nos plateformes de téléchargement, TikTok est devenu bien plus qu’un réseau social pour partager une courte vidéo musicale : il représente une véritable opportunité pour les marques, les artistes, et les politiques, de se rendre visible sur la toile.
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Blue Monday : le nouveau rituel des marques suivi par les médias

Ne vous a-t-on jamais répondu « comme un lundi » à la question « comment vas-tu aujourd’hui » ? Le lundi, signe de la fin d’un week-end et du début d’une longue semaine de travail, serait-il si déprimant ? Et savez-vous que le troisième lundi de janvier, le Blue Monday, serait le jour le plus déprimant de l’année ? 

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Pléthore de prix littéraires : que disent-ils de l’édition d’aujourd’hui ?

“C’est comme un rapt, on est pris dans quelque chose qui nous dépasse”, déclarait Nicolas Mathieu sur le plateau de La Grande librairie à propos de son Prix Goncourt fraîchement reçu. Voilà qui illustre de nombreux questionnements à propos des prix littéraires. Quels sont les enjeux de cette surmédiatisation ? Quelles mutations de la figure de l’écrivain(e) à l’ère d’une culture de masse, tantôt bafouée, tantôt recherchée par un monde de l’édition soumis à des contraintes économiques croissantes ?

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Clics et déclics du clip interactif

« Il n’y aura pas le moindre spectateur. Tout le monde sera participant. La performance exige des gens spéciaux, des artistes spéciaux et une culture complètement nouvelle. »
– extrait d’une lettre du compositeur russe A. Scriabine

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Le Moyen Âge dans la publicité : une valeur ajoutée pour les marques ?

Le camembert au lait cru Charles VII, du nom éponyme du célèbre roi de France du XVe siècle
Si dans l’inconscient collectif, le Moyen Âge sert — bien plus souvent à tort qu’à raison — de repoussoir (« On retourne au Moyen Âge ! »), les marques, au contraire, se servent à dessein de cette période à des fins communicationnelles, si bien que la Tour Jean Sans Peur à Paris a organisé une exposition traitant le sujet l’an passé. À rebours de l’opinion majoritaire sur le Moyen Âge, quel est donc l’intérêt que trouvent les marques à utiliser, plus ou moins finement, cette période de l’Histoire pour valoriser leurs produits dans leurs publicités ?

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Le règne du « partage » : analyse d’une tendance communicationnelle

La notion de « partage » est partout, elle semble être devenue l’une des valeurs cardinales de la génération des digital natives : elle est omniprésente dans la publicité, sur les réseaux sociaux, dans la communication institutionnelle… Alors que les inégalités économiques et sociales, ainsi que l’esprit de concurrence n’ont jamais été aussi exacerbés qu’aujourd’hui, cet appel au partage interpelle. Il est pour le moins paradoxal.
Le partage, une ouverture sur le monde ?

Est-ce un simple et curieux hasard si le terme partage vient étymologiquement du même mot que « partir » (du latin partire) ? Le désormais slogan officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, « Venez partager », laisse presque entendre « Partez à Paris ».
« Depuis le lancement de la candidature, nous sommes particulièrement attachés à porter des valeurs d’ouverture sur le monde et de partage », a déclaré Etienne Thobois, le directeur général de Paris 2024. Cette volonté affichée de véhiculer ces deux notions étroitement liées, se concrétise encore davantage par le slogan écrit en anglais, dévoilé avant sa traduction française : « Made for sharing ». Ce slogan a fait couler beaucoup d’encre, mais il permettrait, selon les organisateurs, de diffuser plus largement un appel à venir à Paris lors des Jeux. Une traduction en espagnol est même envisagée, afin d’attirer le maximum de visiteurs possible. Dans cette campagne de communication, l’idée de partage est donc combinée à celle d’ouverture, jusqu’à rendre insécable les deux notions, autant sur le fond (valeurs portées par le slogan) que sur la forme (traduction en langues étrangères).
Mais ce rapprochement — voire cette association — entre partage et ouverture sur le monde est loin d’être une nouveauté en communication. Pour preuve, les réseaux sociaux ont d’une manière générale, adoptés la logique du share. Ici encore, par l’action de partager un contenu sur Internet donc d’en démultiplier l’audience potentielle, on l’ouvre sur le monde. A fortiori, et à l’ère des réseaux sociaux, il semblerait que le mécanisme de partage (sharing, retweet, etc.) ait définitivement supplanté l’URL comme constitutive principale du Web. Toutefois, si le partage n’est pas univoque et qu’il existerait, selon une étude, jusqu’à six profils de « partageurs » différents (des plus intimistes aux influenceurs), force est de constater que la tendance au partage semble aller de pair avec le processus de mondialisation. Comme l’exprimait le président de l’entreprise de services mobiles Cellfish à propos du Brexit : « Cela ne rime à rien de remettre des frontières dans un monde dominé par Facebook ».
Quand le partage devient un argument de vente

Plus qu’être synonyme d’ouverture sur le monde, la valeur partage peut s’avérer être un véritable recours commercial pour les marques. Le célèbre slogan publicitaire « On partage ? » de Kinder Bueno en est l’une des plus emblématiques illustrations. À travers cette invitation à déguster ses produits, l’entreprise du groupe Ferrero véhicule l’idée implicite qu’un biscuit Kinder se partage avant de s’acheter. On cherche, par là même, à rassurer le client : acheter un Kinder Bueno est un geste altruiste, ce qui expliquerait d’ailleurs pourquoi ces biscuits sont vendus par deux (ils ne demanderaient qu’à être partagés).
Autre usage de la valeur partage, celui de Coca-Cola. En 2014, la marque a lancé une gamme de sodas, où l’injonction au partage est non seulement inscrite sur la canette, mais se personnalise : « Partage un Coca-Cola avec Pierre, Paul, Anne ou Marie » nous intime la marque. Poussant encore plus loin l’étrange équivalence entre consommation et partage, déjà bien amorcée par Kinder, la marque Coca-Cola se positionne, avec cette gamme, en tant que créatrice de lien social : elle se donne pour mission de réinsérer de la convivialité dans l’individualisme de nos sociétés. Acheter, c’est partager, voilà l’homologie que ces deux campagnes publicitaires ont réussi à établir dans l’inconscient de millions de consommateurs.
La valeur du partage propre à la culture des millenials ?
Au vu des récentes campagnes de communication précédemment évoquées, le « partage » apparaît comme l’une des notions particulièrement mobilisées par les organisations (entreprises comme institutions), pour attirer l’attention des consommateurs, et en particulier des jeunes. Toutefois, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, le partage n’est pas une caractéristique intrinsèque à la culture numérique et digitale. Selon une étude du New York Times Customer Insight Group, elle ne serait qu’une transposition du plurimillénaire art de la conversation, dont les enjeux sont en revanche bien plus grands, au regard des près de quatre milliards d’internautes, et tous potentiels partie prenante de cette discussion.
En tant que créateur de contenu, le partage n’est pas nécessairement plus altruiste ou bienveillant, car le partage sert parfois de faire-valoir. Autrement dit, intégrer un bouton « partager » ou « retweeter » sur l’article d’un site est plutôt une vitrine permettant de mettre en scène une popularité immédiatement visible, car chiffrable, d’un influenceur sur les réseaux sociaux, qu’une incitation au partage de contenu.
Qu’il se décline sous la forme d’ouverture sur le monde, d’altruisme ou d’acte de conversation comme un autre, le partage semble être devenu un mot passe-partout, sans cesse renouvelé par les différentes campagnes de communication l’ayant employé. Il s’est ainsi quelque peu vidé de son sens premier.
Sara Lachiheb
Linked In : Sara Lachiheb
Sources :

Nicolas Richer. « La vérité sur les boutons de partage (et la meilleure extension) », wpmarmite.com, mis en ligne le 15 mars 2016. Consulté le 29/10/2017.

Ricardo Da Silva. « 6 types de partageurs sur les réseaux sociaux. #infographie », ricardodasilva.fr, mis en ligne le 4 mai 2014. Consulté le 29/10/2017.

Elsa Bembaron. Marie-Cécile Renault. « Cela ne rime à rien de remettre des frontières dans un monde dominé par Facebook », Le Figaro, mis en ligne le 24 juin 2016. Consulté le 29/10/2017.

 
Sources images :
http://www.strategies.fr/sites/default/files/assets/images/strats-image-1064438.jpeg
https://essentiel-autonomie.humanis.com/sites/all/themes/custom/humanis_assets/images/partager-facebook.png
http://www.coca-cola.pf/wp-content/uploads/2015/04/actu_partagez.jpg
 

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