Scepticisme scientifique : vers un monde de post-vérité ?
Noël et la seconde main : alternative durable ?
Le tote bag, solution ou produit de consommation ?
Marques et greenwashing : quand la fast fashion verdit ses discours
Publicité et végétarisme : une communication à double tranchant ?
Les vegans sont-ils en passe de dominer le monde ? Le journal The Economist avait prévu que l’année 2019 serait celle du véganisme, avec la tendance d’un mode de vie de plus en plus végétal. De nombreuses études le démontrent : la production de viande, à travers l’élevage et les transports, est aujourd’hui l’un des facteurs principaux du réchauffement climatique, et la première cause de la déforestation. Selon le rapport de la F.A.O,, la production de viande (65 milliards d’animaux chaque année) est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre. Voilà pourquoi le steak haché est devenu sujet de société. On comprend pourquoi 35% des Français déclarent avoir réduit leur consommation de viande en 2018, après la naissance des premiers mouvements vegans et abolitionnistes, au début des années 2000.
Quel packaging pour demain ?
En moyenne, nous utilisons et jetons tous 5 packagings par jour : qu’on le veuille ou non, nos vies sont désormais empaquetées. Premier média de la marque, le packaging est une des rares représentations tangibles de celle-ci et son porte-parole dans la première interaction avec le chaland. Il est enfin le témoin de la confrontation entre le produit et le consommateur durant l’épreuve de réalité pendant laquelle il s’assure que le contrat de marque est bien respecté (la lessive Ariel m’a-t-elle permis d’éradiquer ma tâche tout en préservant la couleur du vêtement ? Ma semaine de vacances au Club Med a-t-elle accru mon sentiment de bien-être ? Etc.).
L’écologie dans l’environnement médiatique : le réveil inespéré de l’oubliée
Sans doute n’avons-nous jamais autant parlé d’écologie que depuis la démission inattendue de Nicolas Hulot de son poste de Ministre de la Transition écologique et solidaire le 28 août dernier. Impulsion d’un élan soudain d’engagement, elle a entraîné le réveil des citoyens et des médias sur les questions écologiques et environnementales. Mais qu’en est-il de ces prises de conscience populaire et médiatique ? Ne s’essouffleront-elles pas comme cela a déjà été le cas par le passé ? Autant de questions qu’il est légitime de se poser à l’heure où le changement climatique et ses conséquences se font de plus en plus ressentir dans nos vies et dans les médias.
« Dis-moi ce que tu portes, je te dirai qui tu es »
Luxe n. m. : vient du latin luxus et se définit comme étant un « plaisir relativement coûteux qu’on s’offre sans vraie nécessité », c’est-à-dire « ce que l’on se permet d’une manière exceptionnelle pour se faire plaisir ». Comme le montre cette définition du Larousse, le luxe est donc exceptionnel : à la fois rare et cher, souvent inaccessible et réservé à une élite. Vaste programme. Dix ans après la crise des subprimes dont on garde encore des séquelles, et dans un monde où le bio se substitue au consumérisme, le marché de la location de luxe bat son plein. Rent the Runway, Panoply, Instant Luxe… tout autant de sites qui nous mettent le luxe à portée de main.
Starbucks président ! Quand les marques s’engagent dans des causes d’intérêt public
En janvier dernier, juste après son élection, Donald Trump s’exprimait sur la nouvelle politique anti-immigration qu’il souhaitait mettre en place. Immédiatement, ont répondu en opposition plusieurs entreprises américaines comme Starbucks et Airbnb. L’une proposant de recruter 10 000 réfugiés d’ici 5 ans, l’autre d’héberger gratuitement les voyageurs interdits d’entrée aux Etats-Unis.
Nous avons vu se mettre en place une forme de communication de plus en plus commune, ici en réaction aux décisions de politique migratoire prises par le président. Les marques ne se privent pas de montrer leur accord ou désaccord, et de se positionner sur des causes d’intérêt public autres que l’environnement, notamment avec la création de fondation. L’année dernière, durant les élections présidentielles américaines, Ben & Jerry’s invitait d’ailleurs les Américains à voter pour la « démocratie », en cachant seulement à demi-mot leur position.